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Historique : 1899 - 1921 |
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C'est en
1899 qu'un industriel, M. Chauveau Jean, crée une laiterie au lieu-dit :
"Desmoulines", au nord de la commune de St-Loup, mais à la limite des
autres communes de Louin, Aivault, et Assais.
M. Chauveau achèta les bâtiments à
la famille Foureau-Lamy qui donna de célèbres explorateurs. L'entreprise
commence par fabriquer du beurre. Une
quinzaine de laitiers parcourent les fermes de Louin, d'Airvault et même
sur la Vienne puisque M. Bourg, un des laitiers, collecte sur Mirebeau.
Malgré l'expansion de la laiterie
coopérative de St-Loup, sa voisine, l'établissement de M. Chauveau résiste
grâce à la fidélité de ses producteurs et l'honnêteté de ses laitiers.
Beaucoup d'industriels laitiers ont été ruinés non pas par la concurrence
des coopératives mais surtout par la fraude.
Les
ramasseurs de lait, propriétaires de leur tournée, ou payés par
l'industriel, s'entendaient avec les fermiers et tenaient même des doubles
carnets de comptes, un pour le producteur et l'autre pour le propriétaire
de la laiterie. Souvent ils acceptaient des laits mouillés ou écrémés. Ces
méthodes peu scrupuleuses causèrent la perte de beaucoup de laiteries
industrielles (En 1900, il n'y avait plus que 13 laiteries privées en
Deux-Sèvres. En 1912, il n'en reste plus que six. ). |
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En
1909, la laiterie obtient une belle médaille d'or au Concours beurrier de
l'Exposition Internationale de Budapest en Hongrie. Elle est la seule
entreprise industrielle du département à recevoir cette prestigieuse
distinction, les quatre autres laiteries deux-sévriennes étant
coopératives.
Desmoulines fabrique également des
camemberts vendus sous le nom de "Le Petit Saint-Loup sur Thouet"
A partir de 1912, M. Chauveau est secondé par son fils, M. Chauveau Elie.
Tout allait pour le mieux à Desmoulines jusqu’à cette terrible guerre qui
faucha toute une jeunesse. En septembre 1914, une pénible nouvelle vient
bouleverser la tranquillité du hameau. On apprend la mort de M. Elie
Chauveau, tombé glorieusement pour la France. Il était âgé de 27 ans marié
et père de famille. Ce drame affecte profondément M. Chauveau père. |
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La laiterie Desmoulines ferme ses
portes dans les années 1920/1921. M. Jean Chauveau décèdera en 1931.
Les bâtiments furent loués en 1928
à M. Henri Drevault, qui en fit une fabrique d'huile (principalement de
l'huile de lin).
En 1932, un incendie ravagea
entièrement l'huilerie. Il ne reste aujourd'hui que les murs.
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Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com |
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