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Historique : 1937 - 1957 |
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Voici la belle légende de cette petite
commune :
En 732 après la victoire de Charles Martel à
Poitiers (Moussay-la-Bataille exactement), les sarrazins, mis en déroute,
s’enfuirent dans toutes les directions. Une bande de ces fuyards
arrivèrent à St-Sauveur. Quelques-uns se réfugièrent dans l'église et s'y
fortifièrent. Les habitants tentèrent vainement de les déloger. Les maures
tenaient bon. La population fit le siège de l’église empêchant tout
ravitaillement et obligeant les sarrazins à se rendre ou à mourir de faim.
Nous étions au mois de mai et la température était clémente. Les assiégés
promirent de capituler s'il givrait le lendemain. Les villageois prièrent
toute la nuit en invoquant le "Sauveur" (le Christ), et il givra le jour
venu. Les sarrazins se rendirent, effrayés par ce prodige. Ils ne furent
pas maltraités et certains restèrent même dans la région. Depuis ce jour
miraculeux, le village prit le nom de St-Sauveur-de-Givre-en-Mai.
En 1937, deux hommes, MM. Moreau André et
Ouvrard Eugène fondent une beurrerie au lieu-dit "La Cabane".
Deux laitiers effectuent les premières
tournées. Les mottes et les plaques de beurre sont vendues sur le marché,
chez les commerçants, restaurateurs, patissiers et boulangers de
Bressuire.
La
laiterie reçoit dans les premiers mois de fonctionnement 1.500 litres de
lait par jour.
Juste
avant la guerre, cing laitiers circulent à cheval dont parmi eux M.
Bertrand Poireault, M. Picard du hameau du'"Chiron" et M. Ouvrard lui même
M. Moreau tient la comptabilité.
Après
la guerre, MM. Picard, Réau et Paul Moreau seront les trois seuls laitiers
de l'entreprise. Ils possèdent tous une camionnette et collectent une
quantité totale journalière de 3000 litres de lait.
En 1957, suite à un différent entre les
fondateurs, l'un d'eux, M. Ouvrard se retire de l'affaire. M. Moreau
continue seul la fabrication du beurre "Le St-Sauveur".
En
1957, M. André Moreau arrête la fabrication du beurre qui devient de moins
en moins rentable face à celui des grandes laiteries.
L'année suivante l'établissement est racheté
par la laiterie Industrielle de Laubreçais. Elle restera une laiterie de
ramassage jusqu'en 1963, date où elle ferme définitivement. |
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Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com |
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