| Ille et Vilaine | 
| 
 | 
| Historique de la fromagerie de COMBOURG | 
| Dépôt de marque révélant déjà l'existence d'une fromagerie à Combourg en 1896. | 
 | 
| 
 
 
 |                           
      Références:   En
      1924, dans l’annuaire rationnel d’Ille-et-Vilaine :Ets Dayot On
      trouve aussi les Ets Dayot à Janzé et à Montreuil-sur-Ille. Il
      y eut aussi une unité de fabrication à St Aubin-du-Cormier.   En
      1938, dans l’annuaire national des professions : -Fabricants
      de fromages : Fromagerie du Mont-Dol Dans
      le même annuaire, on lit : A
      Janzé : Fromagerie du Mont-Dol, Sté Laitière du Mont-Dol.   En
      1954, dans l’annuaire national du lait : Laiteries
      du Mont-Dol (Nouvelles) – Téléphone n° 4 Fabrications :
      Beurre, Fromage frais, Suisse, ½ sel,  Yoghourt,
      Caséine.   La
      Marque déposée était : "Le Notre-Dame du Mont-Dol"   Dans
      un encart publicitaire, ses spécialités sont énumérées : « Fromages » :
      Le Saint-Paulin pasteurisé – Le Sonneur breton                                    
      Suisses demi-sel – Yoghourt « Beurres Laitiers » : en mottes et en plaquettes. 
 Ils vendaient aussi un fromage sous la marque : « Pont-Larchevêque ». | |
| Les
        bâtiments de la fromagerie étaient situés dans le quartier de la
        gare ; où se trouve maintenant le supermarché UNICO, avant le
        cimetière. Le
        propriétaire , Mr Salavin, était chocolatier à Paris et le directeur
        s’appelait Mr Delacombe . Vers
        1946, le directeur s’appelait Mr de Baillancourt.   La
        Sté Collin-Villibord qui exploitait une fromagerie à Bécherel a
        racheté celle de Combourg vers 1957-1958, selon Mr Yves Guitton. | 
 | |
| 
 | Selon
        certains renseignements,  la fromagerie de Combourg fut contrainte
        de cesser de vendre son fromage sous la marque « Port-Salut ». Un
        procès lui fut intenté, ainsi qu’à d’autres fromageries du
        département, par la fromagerie des Moines de Port du Salut près d’Entrammes,
        en Mayenne, qui possédant le brevet, voulait être la seule à vendre
        du « Port-Salut ». Combourg vendit alors sa production sous la marque « Saint-Paulin », ce qui lui fit perdre une partie de sa clientèle 
 La fromagerie dut aussi faire face à des difficultés suite à la liquidation judiciaire de la banque Gilbert occasionnée par la crise de 1929. Pourtant elle indemnisa ses clients au maximum. Son siège était en normandie et la fromagerie travaillait avec l'agence de Combourg. 
 Voilà un résumé des activités de l’Entreprise DAYOT, vers 1930, établi par Mr Yves Guitton qui habite Combourg et qui a dirigé pendant plusieurs années la laiterie SOVACO de Marcillé-Raoul. | |
| 
 | COMBOURG Laiterie 
      avec 30 charretiers ; 25000 litres de lait par jour. Fabrications :
      beurre, camembert et Port-Salut. Elle
      emploie environ 100 personnes dans l’entre-deux guerres.   Autres
      activités : briqueterie , confiserie , fabrique de sabots,
      cablo-cuir. Le
      tout représentait environ 350 emplois. En
      1922, la briqueterie DANIEL emploie 25 ouvriers ; la Maison THOMAS en
      fait travailler 40.   MONTREUIL
      SUR ILLE Laiterie-fromagerie : 
      7 charretiers ; 7000 litres de lait par jour. Fabrication
      de fromage Port-Salut. Fermeture vers 1920-1930. Elle
      était située près de la laiterie Monnerie.   LA
      CHAPELLE BLANCHE (Côtes d’Armor) Avec
      5 charretiers ; 5000 litres de lait /jour ; fromage Port-Salut. Il
      y avait une porcherie qui fut reprise par les Ets Collin-Villibord de Bécherel.   JANZÉ : 
      fabrique de camembert . Cette
      fromagerie fut ensuite reprise par Mr Marc GILBERT et fut appelée
      « Laiterie de la Placette ». 
 St
      Aubin-du-Cormier Il
      y avait aussi une petite laiterie qui fut fermée vers 1935. C’est Mr
      Jacques de Boutray qui signa les actes notariés, au nom de la SARL "Fromageries
      du Mont-Dol", datés du 31/12/1936 selon
      lesquels les bâtiments de la laiterie étaient vendus à la Communauté
      des religieuses de St Méen-le-Grand qui construisit ensuite une Maison de
      Retraite.. 
 Dans les années 1930-1950, comme les tournées étaient effectuées avec les chevaux, il était nécessaire d’avoir des laiteries dans plusieurs endroits pour limiter les distances à parcourir par les chevaux. | 
 | |
| 
 | |||
| 
       Voici
      la reproduction d’un article paru dans Ouest-France le 18 février 1985 : « Avant
      la guerre de 1914-1918, existait à Combourg une fromagerie dont le renom
      était très grand. Mais
      c’est surtout après l’armistice du 11 novembre 1918, célébré à
      grand renfort de sirène de l’établissement, qui se mêlait à la
      sonnerie d’allégresse des cloches de l’église, que cette fromagerie
      prit de l’extension, sous l’impulsion d’un jeune et dynamique
      industriel, Charles Dayot. Beaucoup
      d’anciens de Combourg se souviennent des délicieux fromages qui avaient
      pour nom : « Notre-Dame du Mont-Dol »et le « Délice
      des gourmets ». L’affaire
      s’agrandit, en ajoutant une briqueterie, une sècherie de fruits et légumes,
      une confiserie (fruits confits, croquettes de chocolat …), une
      fabrique de sabots. Un
      magasin « Ouest Omnium Commercial » assurait la vente au détail
      de ces multiples fabrications. Existaient
      également un atelier de menuiserie-charpente, et une clouterie. A
      cette époque, on dénombrait plus de trois cents salariés.   La
      guerre finie, deux fils vinrent se joindre à leur père.  Laurent
      qui avait été pilote de chasse et comptait plusieurs avions ennemis
      abattus et Charles, qui devait être le premier président des anciens
      combattants de Combourg.    Malheureusement
      le crack d’une banque régionale, en 1925, devait porter un coup sérieux
      à l’affaire ; reprise néanmoins par la suite par le baron Jacques
      de Boutray puis par Mr de la Combe.   
       A
      titre anecdotique, signalons que cette fromagerie comptait, à son apogée,
      42 chevaux nécessaires pour le ramassage du lait. Les
      charretiers quittaient alors la fromagerie à quatre heures du matin ! L’établissement
      qui, comme on l’a vu, faisait des conserves de légumes, embauchait
      pendant les vacances les jeunes combourgeois pour notamment écosser les
      petits pois. Un
      ancien, qui fut de ceux-là, raconte : « A cette époque, ils
      nous donnaient deux sous de la bannette ! ». 
 
   Et
      les bulldozers arrivèrent...   
      En quelques jours, tous les bâtiments qui abritèrent 
      cette fromagerie et les industries annexes qui en dépendaient vont 
      disparaître sous la pioche des démolisseurs. En
      effet, André et Yves Petitpas, co-gestionnaires du magasin Super U, se
      sont portés acquéreurs de l’ensemble. Cela
      va leur permettre de doubler leur surface de vente et de stockage et de
      tripler la surface de leur parking. Cela leur permettra également d’avoir une voie d’accès depuis l’avenue Gautier Père et Fils. | |||
| 
       
 
 Voilà
      donc une page de l’histoire de Combourg tournée.   Autres
      renseignements sur les commerces existants à Combourg :   En
      1938, dans la rubrique « Œufs en gros », on trouve :
      Guitton Henri  et  Delahaye. En
      1954 : Guitton Henri ; beurre et œufs, téléphone 0.33 En
      1957, rubrique « Négociants en produits laitiers (beurre, œufs) ;
      Guitton Henri, Téléph.33 En
      1960, rubriques « Expéditeurs de beurre et œufs » et
      « Gros – Demi-gros » : GUITTON  T. 0.33. En.1961,
      Mr Guitton s’associa avec Mr Clanchin de la SOVACO installée à Marcillé-Raoul. Seul
      le conditionnement des œufs fut maintenu à Combourg..   
		  Mise en page Eric Delpierre - 
		  réalisé à partir du travail de Maurice LECRIVAIN - Juillet 2001
	   | 
| 
 |