Vendée 

Fromagerie

de

BOURNEZEAU

(85C)

 

 

historique en cours

Selon Émile Pubert, la laiterie de l'Oiselière aurait été fondée entre 1910 et 1914 par la laiterie de Mareuil sur Lay. L'Oiselière est un village à cheval sur 2 communes : Bournezeau et Thorigny. La laiterie est implantée sur la partie du territoire de Thorigny.

En 1933, l'annuaire téléphonique indique que cette laiterie est une annexe de la laiterie de Mareuil-sur-Lay.

 

En 1934, un quai de réception et un poste d'écrémage est aménagé à l'Oiselière. Le site de l'Oiselière disposait d'un point d'eau à gros débit, de l'eau de bonne qualité bactérienne, sans goût ; l'idéal à l'époque pour l'implantation de laiterie grosse consommatrice d'eau pour la fabrication des produits : beurre, formages, caséine, et nettoyage du matériel, et d'autre part. Sa situation géographique avait été bien étudiée car les 2 communes commençaient à produire beaucoup de lait. Ce lait était collecté par 4 laitiers en charrette à cheval. Ils remplissaient leurs bidons (7 bidons Inox de 80 litres par charrette) puis dépotaient à la laiterie. Le lait écrémé était retourné aux producteurs pour l'alimentation de leurs cochons, la crème livrée à la laiterie de Mareuil.

En 1936 : Monsieur Biezt, fabricant de séchoir à caséine fit l'acquisition de la laiterie pour la mise au point de ses séchoirs à caséine. Après écrémage du lait, la crème était transformée en beurre et le lait écrémé en caséine qui était utilisée pour le réglage des séchoirs à caséine Biezt.

Avant la guerre, 7 à 8 laitiers collectaient le lait pour la laiterie de Bournezeau. Le lait était ramassé dans des charrettes dont la laiterie était propriétaire. Les chevaux qui tiraient ces charrettes appartenaient aux laitiers, qui étaient pour la plupart des petits exploitants. Leurs chevaux servaient aussi pour faire des travaux dans les champs, les vignes, et pour les charois.

Vers 1940, Monsieur Fonné. industriel laitier propriétaire de deux laiteries fromageries : Hirson et Moncornet dans l'Aisne, fabriquait et affinait des maroilles qui se vendaient bien auprès des mineurs du Nord et de l'Est. Monsieur Fonné était aussi affineur de maroilles qu'il achetait en blanc dans les laiteries de l'Aisne pour les affiner et les conditionner dans ses caves de Charleville (Ardennes).

Pour ne pas être tributaire des fluctuations de l'offre, il fit l'acquisition de la laiterie de Bournezeau pour fabriquer des maroilles qui étaient expédiés blancs, c'est à dire au bout de 2 à 4 jours de fabrication dans des caisses en bois par wagons SNCF. La production était de 5.000 fromages par jour, l'excédent de crème était transformé en beurre. La collecte de lait était de 7.000 à 12.000 litres. en pointe, en période creuse, du lait était acheté dans 3 laiteries coopératives. Le sérum de la fromagerie alimentait la porcherie qui avait atteint 500 porcs, élevage et engraissement.

En 1940, suite à la destruction des caves d'affinage par les bombardements allemands à Charleville, la fabrication passa à 400 maroilles par jour, affinés à Bournezeau et vendus dans la région.

 

En 1942, la production était de 2.000 maroilles par jour qui étaient expédiés à Hirson.

 

En 1946, la laiterie s'oriente à fabriquer des camemberts qui se consomment bien dans l'ouest. La production est portée à 2.000 camemberts par jour.

En 1949, Monsieur Fonné a obtient un contrat avec les coopératives, ce qui fait monter la production à 5.000 camemberts et 300 coulommiers par jour.

 

En 1962, commence la centralisation des laiteries, les grosses unités achètent les petites privées et associent les coopératives pour ne former que 3 groupes en Vendée : Deux coopératives : UCAL et USVAL, et une privée : Sabourin. La politique est de spécialiser chaque usine à une grosse production de produit pour être compétitif à l'appel d'offres des centrales d'achats des grandes surfaces.

 

Monsieur Fonné essaye de résister à la concurrence des prix du lait, mais la fuite des fournisseurs de lait l'oblige à abdiquer et à vendre sa laiterie le 1er juin 1965 à la coopérative UCAL. UCAL continue la production des camemberts pour atteindre 8.500 camemberts par jour, 500 coulommiers et 500 fromages de chèvre Sainte Maure.

En 1976, l'UCAL fait l'acquisition d'une laiterie-fromagerie moderne dans le Maine-et-Loire. Une capacité de production de 20.000 camemberts par jour.

 

En Septembre 1978, l'UCAL ferme la laiterie de Bournezeau qui commence à être vétuste.

 

En 1982, un artisan maçon installe une fabrication de cheminées dans l'ancienne usine.

 

En 1987, le même artisan maçon aménage les bâtiments en logements locatifs.

Ses camemberts:

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Ses autres fromages:
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