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Le
Baladin : XII° siècle
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Appelés
aussi bouffons de comédie, farceurs de place publique, comédiens
ambulants, les premiers baladins sont peut-être les jongleurs forains
qui, au XII° siècle, accompagnaient de danse et de musique leurs
chansons de geste. Avec les troupes de comédiens, les baladins ne
parurent plus sur le théâtre qu’épisodiquement. Certains continuèrent
à exercer dans la rue leurs talents multiples, et furent désignés par
le terme général de bateleur, avec les bouffons et les charlatans. Parmi
les illustres bateleurs, on peut citer Tabarin, qui avait son théâtre
place Dauphine au début du XVII° siècle ; Guillot-Gorju et
Bruscambille, à l’hôtel de Bourgo-gne. Leur tradition fut continuée
par les paradistes
de la foire.
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Boniface
VIII :
( ? -1303)
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Pape qui
succède à Célestin V. Il eut la volonté d'affirmer la supériorité
de l'autorité pontificale sur les pouvoirs temporels. Il se
heurte à la résistance de
Philippe IV qui
provoque l'attentat d'Anagni (sept. 1303).
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Le
Roi de France : |
Le
roi est une personne qui exerce à vie le pouvoir souverain. En France,
comme dans la plupart des États jusqu’au XIX° ou au XX° siècle, le
souverain a été un roi, dont le rôle, le pouvoir, et le prestige ont varié
selon les époques et les dynasties. Son caractère sacré est sans cesse
resté présent dans la tradition de l’Ancien Régime.
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Le
Chevalier : |
Combattant
à cheval au Moyen-Âge, il fait partie de la classe des guerriers. L'armée
féodale est, en effet, fondée sur l'existence des chevaliers, répartis en
petites unités de cinq chevaliers regroupés autour d'une bannière. Ces
groupes de combat chargent, manoeuvrent, se reforment, tiennent le terrain,
et composent des unités plus importantes. Le chevalier reçoit d'un
seigneur une tenure qu'il peut faire exploiter par des vilains et dont les
revenus assurent sa subsistance. Dans le royaume de France, l'organisation
militaire continue d'avoir pour base la chevalerie. Au XIV° siècle, l'armée
de chevaliers que conduit le roi de France éprouve maintes déboires en
face de mercenaires anglais. Au XV° siècle, elle est pratiquement remplaçée
par les compagnies d'ordonnance, corps de soldats de métier créés par
Charles VII. La chevalerie se survivra encore longtemps et se transformera
peu à peu en un échelon de la hiérarchie nobiliaire.
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Jean
II Le Bon : 1319-1364 |
Né
au château du Gué de Meaulny, près du Mans, roi de France de1350 à 1364,
fils et successeur de Philippe VI de Valois. Les premiers temps de son règne
furent signalés par ses démêlés avec Charles le Mauvais, roi de Navarre,
et par des embarras financiers nécessitant plusieurs convocations d'états
généraux. Vaincu à Poitiers par le Prince Noir en 1356, il fut emmené à
Londres. Après avoir signé les préliminaires de Brétigny et le traité
de Calais en 1360, il revint en France, laissant deux de ses fils en otage.
Il donna en apanage à son fils Philippe le Hardi le duché de Bourgogne,
fondant ainsi la deuxième maison de Bourgogne. Il mourut à Londres, où il
avais repris la place de son fils Louis d’Anjou, qui s’était évadé.
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Du
Guesclin : 1320 - 1360 |
Connétable
de France, né près de Dinan. Il combattit pour Charles de Blois jusque
vers 1350, s'attacha au service de Charles V, battit à Cocherel (1364) les
troupes de Charles II le Mauvais, mais fut fait prisonnier à la bataille
d'Auray. Après que sa liberté eut été rachetée, il débarrassa la
France des grandes Compagnies, qu'il conduisit en Espagne, où il assura le
triomphe du prétendant Henri de Trastamare (1369). A son retour, nommé
connétable (1370), il mena contre les Anglais une efficace guerre de harcèlement.
Il mourut devant Châteauneuf-de-Randon.
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Charles
VII : 1403 - 1461 |
Roi
de France en 1422, fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. À son
avènement, les anglais occupaient presque toute la France. Le jeune roi de
Bourges ne tenta d'abord rien pour repousser les envahisseurs, lorsque le
patriotisme français se réveilla à la voix de Jeanne d'Arc, qui rendit au
roi confiance en lui même. Les victoires de la Pucelle, qui le fit sacrer
à Reims (1429), ébranlèrent la domination anglaise et, même après le
martyre de Jeanne, l'impulsion qu'elle avait donnée ne se ralentit point.
Au bout de vingt ans de luttes, les anglais, battus à Formigny et à
Castillon, étaient chassés de France, conservant juste calais. Charles VII
essaya d'assurer à la France un bon gouvernement, des finances saines, et
une armée permanente.
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Duc
et Duchesses :
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Souverain
d'un état. ex.: les ducs de Bourgogne. C'était le titre de noblesse le
plus élevé sous l'ancien régime.
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Jeanne
D’Arc : 1412 - 1431 |
Héroïne
française, née à Domrémy. Elle appartenait à une famille de paysans. Très
pieuse, elle entendit des voix qui engageaient à délivrer la France, ravagée
par l’invasion anglaise. Jeanne vit le roi de France à Chinon, réussit
à le convaincre de sa mission, fut mise à la tête d’une petite troupe
armée, obligea les anglais à lever le siège d’Orléans, les vainquit à
Patay et fit sacrer Charles VII à Reims, mais elle échoua devant Paris. A
Compiègne, elle tomba aux mains des Bourguignons. Jean de Luxembourg la
vendit aux Anglais. Ceux-ci, l'ayant déclarée sorcière, la firent juger
par un tribunal ecclésiastique. Elle s'y défendit avec habileté,
simplicité et courage. Déclarée hérétique et relapse, elle fut brûlée
vive le 30 mai 1431 à Rouen. Jeanne a été béatifiée en 1909 et canonisée
en 1920. Elle a inspiré de nombreuses étiquettes de fromage.
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Jacques
Coeur : 1395 - 1456 |
Né
à Bourges, homme d’affaires français, fils de commerçant. Marié à la
fille du prévôt de la ville, il réussit à obtenir la ferme de la monnaie
de Bourges, devenue capitale de Charles VII. La spéculation sur les métaux
lui vaut une fortune considérable, qu’il investit dans le commerce méditerranéen.
Il se trouve bientôt à la tête d’un empire commercial. Fournisseur de
la Cour, puis en 1440, argentier de Charles VII, il rétablit la confiance
dans la monnaie. Chargé de missions diplomatiques, il met sa richesse au
service du roi en 1450 et 1451, pour lui permettre d’achever la conquête
de la Normandie. Créancier du roi et de maints grands seigneurs, il suscite
par sa puissance, son luxe et ses abus, crainte et jalousie. Accusé
d’avoir empoisonné la favorite Agnès Sorel et accusé d’extorsions, il
est arrêté en 1451 et tous ses biens confisqués. Il réussit à
s’enfuir en 1454 et se réfugie à Rome.
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René
1er : 1409 - 1480
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Né
à Angers, duc d'Anjou, de Bar et de Lorraine, comte de Provence, roi
effectif de Naples et roi nominal de Jérusalem. Second fils de Louis II
(roi de Sicile) et de Yolande d'Aragon. Orphelin à 9 ans, René est marié
à Isabelle, fille de Charles II, duc de Lorraine. Il fut emprisonné deux
fois par le Bourguignon Philippe le Bon. Après la mort de son frère aîné
Louis III, René hérite du trône de Naples et s'y installe en 1438. Mais,
attaqué et assiégé par Alphonse d'Aragon, il abandonne Naples et se
retire en France. Ami de Charles VII, René joue un rôle efficace dans les
relations franco-anglaises, puis participe, aux côtés du Roi de France, à
la reconquête des provinces perdues. Remarié avec Jeanne de Laval, il se
consacre à ses activités littéraires et artistiques à Angers puis à
Aix-en Provence. Auteur d'ouvrages en prose didactique ou moraux, Il a gardé
la réputation d'un mécène avisé qui aima s'entourer de gens de lettres,
d'artistes et de savants.
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Agnès
Sorel
: 1422 - 1450
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Née
à Anneville en Normandie, favorite du roi Charles VII. Elle a dès 1444 une
profonde influence sur lui. Comblée de richesses, elle reçoit du roi la
seigneurie de Beauté-sur Marne, d'où son nom de "Dame de Beauté".
Première maîtresse officielle d'un roi de France, elle scandalise
l'opinion. Elle soutient les bons conseillers du roi (Richemont, Jacques
Coeur, les frères Bureau). On accusera, sans preuves, le futur Louis XI de
l'avoir empoisonné.
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Louis
XI : 1423 - 1483
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Roi
de France de 1461 à 1483, né à Bourges, fils de Charles VII et de Marie d'Anjou. Charles VII
lui confia le gouvernement du Dauphiné. Puis, devenu roi, Louis XI
renvoya les conseillers de son père. Il ne parvint qu'à soulever contre
lui la haute noblesse, rassemblée autour de Charles le téméraire. Louis
XI céda, mais reprit l'offensive dès 1468. Charles le téméraire, devenu
duc de Bourgogne, l'attira et le retint prisonnier à Péronne. Libéré à
de très dures conditions qu'il s'empressa de ne pas respecter, il monta
contre Charles quelques cantons suisses ainsi que la Lorraine. Il fut tué,
et le roi hérita de l'Anjou, de la Provence, et de la Bourgogne. Il
affermit le pouvoir royal au dépens des grands corps politiques et du Clergé,
poursuivit l'œuvre de réorganisation militaire entreprise par Charles VII
et favorisa le renouveau économique du royaume.
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Jeanne
Hachette : 1456 - 1472
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(Jeanne
Laisné) Héroïne française, née à Beauvais. La
tradition veut que ce soit elle qui, en 1472, à la tête de ses
concitoyens, ait défendu Beauvais assiégée par Charles le Téméraire. La
petite hache dont elle s’était armée pour repousser les assaillants est
à l’origine de son surnom, imaginé postérieure-ment. Pour célébrer
cette défense héroïque, Louis XI décida en 1473 que chaque année, le
jour de la Sainte Agadrène, aurait lieu à Beauvais une procession
solennelle, dite de l’Assaut. Ce jour-là les femmes devaient avoir le pas
sur les hommes, en souvenir de leur conduite particulièrement vaillante
derrière Jeanne Hachette.
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Le
Drap d'Or : 1520
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On
a nommé jadis les noms de "drap d'or" à de riches étoffes d'or
et d'argent fin, dont la plupart étaient d'importation étrangère. Les
sacres étaient l'occasion d'un grand étalage de ces magnifiques étoffes,
mais le plus extraordinaire eut lieu sous François 1er, en 1520, lors de
l'entrevue de celui-ci avec Henri VIII au Camp
du Drap d'or. Au XVI° siècle, le centre de production le plus considérable
de ces draps est à Lyon.
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Bayard
: 1476 - 1524
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Gentilhomme
français, né près de Grenoble, il s'illustra dans les guerres menées par
Charles VII, Louis XII, et François 1er. Il combattit, entre autres, au siège
de Canosa (défense du pont du Garigliano), à Ravenne et à Mézières. Sa
bravoure lui valut le surnom du Chevalier sans peur et sans reproche. Il fut
mortellement blessé lors de la retraite de l'armée du milanais.
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François
1er : 1494 - 1547
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Roi
de France de 1515 à 1547, né à Cognac. Fils de Charles d'Angoulême,
comte d'Orléans et de Louise de Savoie. Il succède au trône à son
cousin Louis XII. Dès son avènement, il remporte en Suisse la victoire de
Marignan (1515), qui lui livra le Milanais. Pour vaincre son ambitieux rival
Charles Quint, il essaya en vain d'obtenir l'alliance anglaise. Il lutta
contre la maison d'Autriche, mais fut trahit par le connétable de Bourbon
et connu la défaite à Pavie . Veuf, il épousa Éléonore, fille de
Philippe 1er d'Espagne. Il lutta contre le Saint Empire, abandonna la
Savoie et le Piémont, mais récupéra la Bourgogne. Il substitua le français
au latin dans les jugements et les actes notariés. Il encouragea les
lettres et les arts secondant le mouvement de la Renaissance française,
attirant à la cour poètes et peintres. Il posa les premiers fondements
de la monarchie absolue de l'ancien régime.
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Diane
de Poitiers : 1499 - 1566
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Duchesse
de valentinois, fille de Jean de Poitiers comte de Saint-Vallier. Elle épouse
en 1514 Louis de Brézé, dont elle reste veuve en 1531. Dame d'honneur de
Louise de Savoie puis d'Éléonore de Habsbourg, elle devient, vers 1536, la
maîtresse du Dauphin, le futur Henri II, marié depuis 1533 à Catherine de
Médicis, qui devra s'effacer devant l'ascendant de la favorite. Elle
inspire, de concert avec le connétable de Montmorency et les Guises, une
politique de répression du protestantisme. Comblée de biens par le roi,
elle reçoit le duché de Valentinois et le château de Chenonceaux
(1548). Bannie de la Cour à la mort du roi (1559), elle est contrainte de céder
à Catherine de Médicis le château de Chenonceaux en échange de celui de
Chaumont-sur-Loire, et se retire au château d'Anet, que Philibert Delorme
avait construit pour elle. Ses lettres ont été publiées en 1866.
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Marguerite
d'Angoulême
: 1492 - 1549
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Reine
de Navarre, fille de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême, et de Louise de
Savoie, née à Angoulême. Sous la direction de Blanche de Tournon, elle reçoit
une éducation soignée. Mariée en 1509 au duc d'Alençon, elle voit
son frère François monter sur le trône (François 1er), et devient le
centre de son élégante cour; elle joue un rôle politique important.
Veuve, elle se remarie, en 1527, à Henri d'Albret, roi de Navarre. Elle
profite de son crédit pour soutenir les évangéliques du cénacle de
Meaux, protège les réformateurs Louis de Berquin et Etienne Dolet. Elle
fait relâcher Marot emprisonné. Deux ans avant sa mort, elle publie les Marguerites
de la Marguerite des princesses. Dans les Dernières
poésies, elle exprime ses déceptions et s'abandonne à Dieu dans un élan
mystique. Dans le
miroir de l'âme pécheresse, le besoin d'une vie religieuse intense se
dégage en elle.
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Gustave
1er:
1496 - 1560
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Cette
étiquette fut directement inspirée du prénom de Mr Métayer, directeur de
la fromagerie de Puyréaux, qui lança ce fromage pour concurrencer le
« François 1er » de Réparsac. Gustave 1er fût Roi de Suède
de 1523 à 1560. Après sa fuite du Danemark où il était retenu
prisonnier, et appuyé par les Lübeckois, il s’empare de Stockholm et
chasse les Danois. Élu roi, il réprime avec vigueur les révoltes
populaires dues à l’augmentation des prix, à la lourdeur des impôts,
aux bouleversements religieux. Pratiquant une politique favorisant le
développement industriel et commercial, il fait reconnaître la couronne
héréditaire dans sa famille. Ayant établi solidement sa dynastie et
constitué le noyau d’une armée permanente de 15.000 hommes et d’une
flotte de guerre, il achève de faire de la Suède une puissance de premier
plan, en empêchant tout retour offensif du Danemark.
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Les
Tsars : 1547-1917
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Ivan
le terrible adopte en 1547 le titre de tsar que porteront désormais les
souverains de Russie.
Bien qu’officiellement remplacé par imperator
(empereur), en 1721, par Pierre le Grand, le titre de tsar demeure dans
l’usage courant jusqu’en 1917 et dans la titulature officielle pour désigner
la souveraineté sur un territoire déterminé.
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La
Dame de Chambrille
:
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Berthe
de Fouquerré fut mariée malgré elle au baron de Chambrille, ami d'enfance
de son père. Amoureuse de son ami Guy de Trémont (qui l'avait sauvée
d'une charge de sanglier), il devint son amant et chaque nuit ils se
retrouvaient dans la forêt. Le baron s'en aperçut et quand, une nuit, il
les eut découverts dans les bras l'un de l'autre, il les transperça d'un
coup de dague. Guy de Trémont put cependant se relever pour aller chercher
du secours, mais il s'effondra dans l'herbe en perdant son sang. ce sont les
gouttes de sang qu'il a perdues qui expliquent le nombre de vallées.
Berthe de Fouquerré se releva aussi mais fut soudainement changé en
pierre, inclinant la tête vers la vallée où repose son bien-aimé.
Légende ou histoire... Outre le nombre de vallées, des grenats ont été
trouvés sur les monts de Chambrille, Fouquerré et Trémont correspondent
bien à des résidences historiques, et un rocher branlant à forme humaine
demeure.
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La
Duchesse de Nevers
: 1533 - 1574
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Marie
de Clèves, née à Paris, fille de François 1er de Clèves, duc de Nevers,
et de Marguerite de Bourbon -Vendôme. Célèbre pour sa beauté à la cour
de Charles IX, elle fut aimée du duc d'Anjou, futur Henri III. Elle épousa
en 1571 son cousin, Henri 1er de Bourbon, prince de Condé.
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