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Les
Quatre Sergents de La Rochelle : 1822
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Le
sergent-major François Borie et trois sergents, Charles Goubin, Jean
Pommier, et Charles Raoulx, du 45° d’infanterie, avaient fondé une
vente de Carbonari dans leur régiment en garnison à Paris. Â la suite
de soupçons, le 45° est envoyé à La Rochelle en février 1822 où les
sous-officiers sont arrêtés et traduits devant les assises de La Seine;
ils refusent de parler, malgré la promesse de la vie et, condamnés à
mort, sont guillotinés à Paris le 21 Septembre 1822. Lorsque les
Parisiens, en 1830, s’insurgeront et chasseront les Bourbons, beaucoup
d’entre eux sauront se souvenir des quatre sergents de La Rochelle.
N’ayant participé à aucune rébellion, ils furent considérés comme
des martyrs.
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Le
Porte-Fanion : 1811 |
Sous-officier
qui, en campagne ou dans une prise d'armes, porte le fanion distinctif d'un
officier général ou d'une petite unité (bataillon, compagnie...). Le
fanion, donné en 1811 par Napoléon à chaque bataillon de régiment,
devient le symbole de tous les corps de troupe qui ne possèdent ni drapeau
ni étendard à partir de la Première guerre mondiale. Les fanions d'unités
élémentaires (batterie, compagnie, escadron...) ont des couleurs réglementaires
suivant l'arme. Ils sont en général portés par un Sous-officier et
accrochés à un fusil.
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Le
Cadre Noir : 1825 |
Ensemble
des officiers et sous-officiers chargés de l’enseignement de l’équitation
dans l’armée française et à l’école de cavalerie de Saumur en
particulier, créé en 1825. Le cadre noir doit son nom à l’uniforme de
ses écuyers. Chargé de professer l’équitation dans cette école, mais
aussi dans les autres écoles militaires, il perpétue à la tradition équestre
française, qui lui a été transmise par les professeurs civils employés
sous l’Ancien Régime à La Flèche, sous l’Empire à Versailles et
Saint-Germain. Les derniers civils ont quittés le cadre en 1854. Le cadre
noir a conservé deux célèbres reprises : la reprise des sauteurs, réminiscence
des techniques utilisées pour se dégager d’un assaillant (courbette,
croupade et cabriole), et la reprise des écuyers, plus académique, composée
d’enchaînement de figures de manèges.
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Le
Zouave : 1831 |
Les
Zouaves furent recrutés lors du début de la conquête de l'Algérie. Ils
ont été créés à cette occasion par le Général CLAUSEL, commandant en
chef. Au début, ils sont presque uniquement recrutés parmi les indigènes,
surtout parmi les Kabyles de la confédérations des Zouaoua, d'ou le nom de
Zouaves. Les zouaves se distinguèrent
notamment à la bataille de l'Alma.
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Le
Grenadier
:
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Il
rappelle la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805 où les français
firent 30.000 prisonniers et où deux empereurs fuirent devant Napoléon.
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Le
Sapeur
: |
Soldat
du génie qui à l'origine emploie la sape pour creuser des tranchées et se
rapprocher de l'ennemi. Il est chargé des travaux relatifs aux voies de
communication et à l'aménagement du terrain.
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Napoléon
III : 1808 - 1873 |
Charles
Louis Napoléon Bonaparte fut empereur des français de 1852 à1873,
troisième fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais. Après
une jeunesse en Suisse et en Italie, il tente de renverser Louis-Philippe
mais se fait arrêter. Il s’enfuit pour Londres et revint en France après
la révolution de 1848 pour prendre le pouvoir.
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L'officier
d'artillerie (1880-1900)
: |
En
1871, l'École d'artillerie est transférée de Châlons-en-Champagne à
Fontainebleau. L'Ecole
Spéciale Militaire de St-Cyr (près de Versailles) forme des fantassins,
mais aussi des officiers de toutes armes. Il n'est donc pas étonnant de
trouver sur cette étiquette de camembert un officier d'artillerie sans
doute issu de cette école militaire prestigieuse. Certainement un petit
clin d'oeil du fromager "Chevrier" à un soldat devenu officier
d'artillerie.
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tunique
d'officier d'artillerie
modèle
1893 |
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L'Alliance
Franco-Russe : 1892
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La
France et la Russie, étant animées d'un égal désir de conserver la paix,
et n'ayant d'autre but que de parer aux nécessités d'une guerre défensive,
provoquée par une attaque des forces de la Triple-Alliance contre l'une ou
l'autre d'entre elles, sont convenues des dispositions suivantes : Si
la France est attaquée par l'Allemagne, ou par l'Italie soutenue par
l'Allemagne, la Russie emploiera toutes ses forces disponibles pour attaquer
l'Allemagne. Si la Russie est attaquée par l'Allemagne, ou par l'Autriche
soutenue par l'Allemagne, la France emploiera toutes ses forces disponibles
pour combattre l'Allemagne... Toutes
les clauses énumérées ci-dessus seront tenues rigoureusement secrètes.
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Louis
Pasteur : 1822 – 1895
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Chimiste
et biologiste français, né à Dole, il effectua de remarquables travaux
sur la stéréochimie, puis se tourna vers l’étude des fermentations.
Il montra que celles-ci étaient dues à l’action de micro-organismes,
et que la « génération spontanée » des microbes
n’existait pas. Il étudia la maladie des vers à soie en 1865, puis après
une étude sur les vins, réalisa une méthode de conservation des bières,
la pasteurisation. De 1870 à 1886, il montra la nature microbienne du
charbon, découvrit le vibrion septique, le staphylocoque, réalisa le
vaccin contre le charbon et, après d’innombrables difficultés, le
vaccin contre la rage en 1885,
qui lui valut la gloire.
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La
Guerre des Boers : 1899 - 1902
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Le
11 octobre 1899, les Boers (colons Néerlandais de l'Afrique australe établis
depuis 1652 au Cap) envahissent le nord du Natal et investissent les places
de Ladysmith, Kimberley et Makefing. La contre-attaque anglaise est brisée
à Colenso, Stormberg et Magersfontain, mais l'offensive Boer ne se
poursuivra pas en direction de la côte. En février 1900, les troupes
britanniques, sous la direction de lord Roberts, battent les républicains
à Paaderberg puis occupent Johannesburg et Prétoria et prennent le contrôle
de l'ensemble du réseau ferré. La lutte se poursuit pendant deux ans sous
forme de guérilla, très durement réprimée par Kitchener : fermes brûlées,
stocks détruits, femmes et enfants regroupés dans des camps de
concentration où 25.000 d'entre eux périront. Après des négociations
laborieuses, les chefs Boers (Botha, De Wet, Reitz, Smutz) acceptent la paix
de Vereeniging, signée à Prétoria le 31 mai 1902.
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La
Présidence à l'Élysée : 1873
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Le
palais de l'Élysée est une ancienne résidence parisienne située à
l'angle de la rue Faubourg-Saint-Honoré et de l'avenue de Marigny.
Construit en 1718 par l'architecte Claude Mollet, il servit de résidence à
Mme de Pompadour, puis à son frère le marquis de Marigny, aux ambassadeurs
extraordinaires, au financier Beaujon (1773), à la princesse Caroline
Murat, à l'Empereur, puis fut affecté à partir de 1873, à la présidence
de la République.
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L'Entente
Cordiale
: 1904
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L'Entente
cordiale désigne la période de rapprochement entre la France et la
Grande-Bretagne sous la monarchie de Juillet, de 1830 à 1840,
puis de 1841 à 1846, et pendant la IIIe
République, de 1904 à 1914, où, sous l'influence d'Édouard VII,
les conflits coloniaux entre les deux pays furent réglés. La France et
la Grande-Bretagne s'entendirent cordialement, mais sans se lier par traité:
ce fait incita en 1914 l'Allemagne à croire à la neutralité
anglaise: cordialité n'est pas engagement.
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Botha :
1862 - 1919
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(Louis)
général et homme d’état sud-africain. Député au Volksraad du
Transvaal en 1897, il est, malgré son désir d’éviter la rupture avec l’Angleterre,
un des plus ardents soutient de Kruger lors de la guerre (1899). Commandant
en chef après la mort de Joubert, il réorganise l’armée et intensifie
les actions de commando, tout en essayant, dès 1901, de négocier la paix
de vereeniging, il poursuit sa carrière politique à la fin des
hostilités. Premier ministre du Transvaal en 1907, puis de l’union
sud-africaine en 1910, il fait face à la révolte de son ancien ami le
général C.R. de Wet (1914), occupe avec Smuts le Sud-Ouest africain
allemand (1915) et signe le traité de Versailles pour l’union
sud-africaine (1919). Le Botha désigne le soldat luttant pour la paix à
coté du général Botha.
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Le
Griffon
:
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Animal
fabuleux à corps de serpent, griffes et bec d'aigle, ailes de
chauve-souris, le griffon n'est ni mâle ni femelle et se différencie du
dragon par ses quatre pattes. Le griffon souffle le feu et son regard
fascine comme celui du serpent. Il voit tout, il sonde jusqu'aux tréfonds
de l'âme humaine. Son courage est celui du lion et sa rapidité celle
de l'aigle.
Ici, l'étiquette joue aussi un rôle de propagande, le
griffon français prenant le dessus sur l'ennemi germanique.
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Joffre
: 1852 - 1931
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Maréchal
de France, il entre à l'Ecole Polytechnique en 1869 et l'année suivante
participe à la défense de Paris contre les Prussiens. A la sortie de l'X,
Il choisit la carrière militaire et participe aux opérations de Formose,
du Tonkin, du Soudan, de Tombouctou, et de Madagascar, qui lui apporte le
grade de colonel, puis de général. En 1914, il envoie les taxis de la
Marne en renfort. Ses stratèges offensifs lui valent le 2 décembre 1915 le
grade de commandant en chef des armées. Puis il se rend dans la Somme pour
dégager Verdun. Remplacé par Nivelle fin 1916, il devient conseiller du
gouvernement puis Maréchal. La consécration lui fut offerte par l'étiquette
de fromage. Elle immortalisa son nom par un subtil jeu de mots mettant en
relation directe sa valeur militaire à la valeur gustative du camembert.
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La
Première Guerre Mondiale
:
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Le
28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand en visite à Sarajevo en
Bosnie-Herzégovine (qui fait maintenant partie du territoire de
l’Autriche-Hongrie) est assassiné avec sa femme par un terroriste Serbe. Cet
assassinat est l’occasion pour l’Autriche-Hongrie appuyée par Allemagne
de régler son compte à la Serbie. Les autorités politiques
Austro-Hongroises envoient donc un ultimatum à la Serbie, la Serbie refuse.
L’Autriche-Hongrie déclare la guerre
à la Serbie le 28 juillet 1914, ce qui provoque un effet domino en Europe
à cause des alliances entre les pays. Trente-deux nations vont prendre part
au conflit. Et vingt-huit combattront au côté de la triple alliance
(Allemagne, Autriche-Hongrie et l'Italie). Le
traité de Versailles reconnaît l’Allemagne et ses partenaires comme les
seules responsables de la guerre,
ce qui sera perçu comme une injustice de la part de l’Allemagne.
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Plus
de deux millions de soldats américains sont venus combattre en
France.
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Ici,
sur l'étiquette, le Kaïser (Guillaume II) est repoussé par la
lumière française, dans un cercle aux couleurs patriotiques.
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Le
Poilu
: 1914-1918
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C'est
le nom donné aux soldats français durant la première guerre mondiale.
Quatre années passées en première ligne ont incité les fantassins français
à se laisser pousser leur barbe et donc à les surnommés les « poilus ».
Mais le port du masque à gaz obligera par la suite à réduire cet abondant
système pileux, voire à le raser. Ici, le poilu représente le symbole de
l'anonymat dans le contexte militaire. On l'identifie comme un proche parent
contribuant à sauver la France. Le camembert soutient le moral des troupes
jusque dans les tranchées, redonne goût à la vie et vigueur aux soldats.
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Le
Tank
:
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Le
tank, plus encore que l'avion, fut l'artisan de la victoire alliée. L'idée
était née simultanément en France et en Angleterre où chacun de leur côté,
le colonel Janin et Winston Churchill poussaient l'expérimentation de
blockhaus sur chenilles. Il fallait à tout prix fabriquer un engin tout
terrain qui puisse protéger les attaques de l'infanterie, enlever les
barbelés, détruire les nids de mitrailleuses et progresser
en même
temps que les troupes. Les Anglais furent prêts les premiers. Pour
assurer le secret, ils laissaient croire que les plaques de blindage étaient
destinées à des réservoirs de pétrole : c'est pour cela qu'ils baptisèrent
leurs chars du nom de tanks.
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Pétain
et Clémenceau : 1914-1918
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Maréchal Pétain (1856-1951) – Vainqueur à
Verdun en 1916, commandant en chef des forces françaises après l’échec
du Chemin des Dames en 1917, il parvient à redresser leur moral et les
conduit à la victoire.
Georges Clémenceau (1841-1929)
– A nouveau au pouvoir en 1917, il se consacra totalement
à la poursuite de la guerre et se rendit très populaire (Le Tigre) puis
négocia en 1919 le traité de Versailles mais fut écarté de la présidence
de la république en 1920.
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Les
Chasseurs Alpins
:
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Troupes
alpines, unités militaires spécialisées dans la guerre de montagne, et
particulièrement dans la défense des Alpes. De tout temps, les vallées pénétrantes
ont déterminé les zones de combat: la croupe de la Vanoise au Sud de
l'infranchissable Mont-Blanc qu'encerclent l'Isère et l'Arc; le Briançon-nais,
plaque tournante du système militaire alpin, au confluent de la Durance et de l'Ubaye, voie directe vers les rocades arrière du
Dauphiné. La fortification moderne y étage ses organisations: verrous de
Bourg-Saint-Maurice en Tarentaise, de Modane en Maurienne, de Tournon en
Ubaye. Le camp retranché de Briançon avec ses hauts ouvrages du Janus, du
Gondran et de la Tour, barre la route du Montgenève, tandis que les
barrages séculaires d'Albertville et de Mont-Dauphin ont conservé
longtemps leur valeur. Dans les Alpes maritimes, le massif de l'Authion est
la clef de tous les théatres d'opérations.
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Les
Alliés
:
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Ensemble
des nations qui pendant la première guerre mondiale, luttèrent contre
l'Allemagne. Cette guerre fut une guerre de coalition. L’attentat de
Sarajevo entraîna, par le jeu des alliances, la rivalité navale
anglo-allemande et le souci de l’équilibre européen, l’entrée en
guerre de la Triple-Entente (France, Grande-Bretagne, Russie) et des Empires
centraux (Allemagne et Autriche-Hongrie). A la fin de la guerre, les
Etats-Unis détiennent 50% du stock d’or mondial, la France doit à la
Grande-Bretagne et aux Etats-Unis 7 milliards de dollars.
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Les
Invalides :
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Édifice
parisien construit en 1670 pour abriter d'anciens militaires que l'âge ou
les infirmités ont rendus incapables de servir. En 1680, Jules
Hardouin-Mansart y ajouta la chapelle Saint-Louis, surmontée d'un dôme,
dont la flèche s'élève à 110 mètres, et où furent déposés en 1840, les
cendres de Napoléon 1er. Dans la chapelle se trouvent également les sépultures
de Turenne, du duc de Reichstadt, de Foch, de Lyautey, et celles de généraux
et amiraux. Au cours du XVIII° siècle, la coutume s'était d'instaurée de
déposer aux Invalides les drapeaux pris à l'ennemi. L'organisme
(Institution nationale des Invalides) fut supprimé en 1904 mais remis en
fonctionnement après la Première Guerre mondiale. De 1898 à 1969, il a été
le siège du gouvernement militaire de Paris et du commande- ment de la 1ère
région militaire de Paris.
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Le
Souvenir :
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La
première guerre mondiale aura été une
guerre catastrophique pour les belligérants, et tout spécialement pour les
pays d’Europe occidentale. La France a compté 1,4 million de morts (27%
des hommes de 18 à 27 ans ont été tués), et le double de blessés. 10%
de la population active masculine a disparu, 9,8% en Allemagne, 9,5% en
Autriche-Hongrie, 6,2% en Italie, 5,1% en Angleterre, 4,5% en Russie, 1,9%
en Belgique et 0,2% aux Etats-Unis. On peut estimer à 8 millions de morts
les pertes totales de la guerre.
La France a eu 7% de son territoire ravagé et sa dette publique est passée
de 33 à 200 milliards de francs-or, et les prix ont été multipliés par
3,5.
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Le
Parachutiste
:
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Militaire
titulaire du brevet de parachutiste, ayant reçu la formation nécessaire
pour sauter en parachute et combattre dès son arrivée au sol. Les
parachutistes combattent par petits groupes (commandos) ou dans le cadre
d'une grande unité aéroportée. L'emploi de parachutistes s'est générali-sé
au cours de la Seconde Guerre mondiale Ils reçoivent trois types de
mission : coups de main pour détruire un objectif ou pour s'emparer de
personnel ou de matériel (Bruneval, février 1942); conquête de têtes
de ponts ou d'aérodromes, qui seront utilisés pour l'acheminement de
renforts (Kolwezi, mai 1978); contrôles de points importants du terrain nécessaires
au développement ultérieur des opérations (débarquement en Normandie,
juin 1944). Les parachutistes reçoivent une formation physique et
militaire très poussée, principalement à l'École des troupes aéroportées
de Pau.
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Le
Chamberlain
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Etiquette
représentant sir Neville Chamberlain arrivant en avion le 22 septembre
1938 au château de Godesberg où l'attend Adolph Hitler pour formuler de
nouvelles revendications à l'égard de la tchécoslovaquie.
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Le
Héros : 6 juin 1944
|
Le
6 juin 1944, jour "J" du débarquement, le parachutiste américain
John Steele saute avec son unité sur Sainte-Mère-l'Église, mais au
cours de sa descente, il est atteint au pied par un éclat et perd le
contrôle de son parachute qui s'accroche au clocher de l'église. Il tente de se dégager, mais
laisse tomber son couteau. En dessous de lui,
américains et allemands se livrent de violents combats de rue. Steele,
accroché à son clocher, offre une cible de choix aussi fait-il le mort. Après le départ des combattants, les Allemands le
décrochent
et le font prisonnier. Son pied est soigné et il s'évade pour
rejoindre les lignes américaines. A Fayetteville (Caroline du Nord), John
Steele, mécanicien dans une firme, meurt d'un cancer à 57 ans le 15 mai
1969.
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Le
Débarquement :
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Les
préparatifs du débarquement des alliés en Normandie ont commencés dès
1943. Le 6 juin 1944, l’opération Overlord débute. Dans la nuit, des
hommes-grenouilles viennent cisailler les fils de fer barbelés posés par
les Allemands dans la mer; à 2 heures, les troupes aéroportées sont lâchées
suivi d’un bombardement aérien puis naval; à 6h30 les premières
troupes d’assaut et les chars prennent pied sur les plages. À la tombée
du jour, dix divisions débarquent. Les alliés mettent rapidement en
place des ports artificiels (Arromanches, Saint-Laurent-sur-mer) et un
pipeline immergé sous la Manche pour le ravitaillement en essence. Le 12
juin, Bayeux, Isigny et Carantan sont libérés. Les bombardements alliés
et les sabotages des résistants rendent impossible aux Allemands
d’amener leur réserve du Pas de Calais. Les troupes allemandes doivent
replier vers l’est.
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L’Armada :
le 6 juin 1944 :
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Pour
libérer la France, la plus fantastique armada de l’histoire se lance à
l’assaut de la côte normande entre le Cotentin et l’embouchure de
l’Orne. Cette armada comprend 8 cuirassés, 22 croiseurs, 93 destroyers,
159 escorteurs, 255 dragueurs de mine, 1068 embarcations de débarquement
d’hommes et de matériel. Le soutien aérien est soutenu par 3049 avions
de chasse, 3467 bombardiers lourds, 1645 chasseurs bombardiers, 2316
avions de transports et 2591 planeurs. À terre vont intervenir 20
divisions américaines, 14 britanniques, 3 canadiennes, 1 polonaise, et la
2° division blindée du général Leclerc, complétée en effectifs par
des mobilisés d’Afrique du Nord et de Corse. Au total cette force
gigantesque réunit 2.876.000 hommes auxquels peuvent s’ajouter 41
divisions prêtes à être embarquées aux Etats-Unis.
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"Histoire"
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