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Ses fresques naïves ont orné depuis des années 1980 à 2020 le bar-restaurant "Le Coude Fou" au 12 rue du Bourg-Tibourg - Paris 4ème, qui rendait le lieu convivial et franchouillard.

Le Coude Fou était le rendez-vous incontournable de tous les tyrosémiophiles.

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Quelques commentaires sur la déco relevés sur le net :

"Petit resto Parisien d’antan à la déco super sympa et à l’ambiance très bistrot. Vous mangerez sur des caisses de vins recyclées en table et vous pourrez admirer les belles fresques au mur et plafond dans un style mi-botero mi-douanier rousseau, enfin du naïf pur jus !"

"Déco géniale entre le kitsch et le naïf, les murs et le plafond sont couverts de fresques murales et de peintures."

"Patrick, ex-kiné, a monté ce restaurant il y a un peu plus de vingt cinq ans et le succès en a fait une institution. Cela tient autant au charme de l’endroit, avec son look de pur bistrot et ses peintures murales, qu’à l’atmosphère conviviale."

"...avec ses tables d'origine et des fresques murales qui célèbrent en couleur et avec humour la vie champêtre et l'amour de la dive bouteille."

On se devait de rendre visite à Patrick Ségall, gérant du restaurant depuis 1985, et qui avait su jusqu'à sa retraite préserver intégralement son oeuvre...

...jusqu'à la reprise du restaurant vers 2020 par une société mexicaine de restauration rapide, "Bocamexa", qui a tout fait disparaître.

Des fresques de Mady ornaient également le bar-brasserie "Le Cabriolet" à Paris

au 119 Boulevard Raspail à Paris 6ème, mais ont aussi malheureusement disparues.


Peinture dessinée par Raphaël Delorme dans les années 30 : "Fromage Camembert"

reprenant l'image entière, non modifiée et agrandie du "petit pâtre" de Caumont/Orne
Huile sur panneau signée, 51 x 43 cm


Découpage collage réalisé par Roland Penrose (1900-1984)

utilisation de l'étiquette "A la petite fermière" de Damblainville

C’est pendant son séjour à Mougins que ce grand peintre anglais surréaliste fait le premier de ses collages. Il utilise des cartes postales, des images et des petits bouts de papier imprimé dans les journaux ou les catalogues. Assemblés, les taches colorées s'harmonisent en motifs rythmiques, libérant leur couleur et la production de nouvelles formes inattendues. Comme il le décrit, c’est une technique qui doit beaucoup au cubisme. Il utilise également le frottage d'éléments découpés dans du papier préparé avec de la gouache, aussi des végétaux, des morceaux de métal, de plastique, et même des parties d'autres tableaux. Bien qu'il peint beaucoup moins après les années 1950, il a continué à faire des collages jusqu'aux dernières années de sa vie, finissant sa dernière oeuvre quelques semaines avant sa mort.

Oeuvre originale signée de l'artiste Hollandais Tarass.

Tarass travaille entre Bruxelles et Montpellier. Designer et peintre, il signe de nombreuses collections vendues dans le monde entier sous le nom de Tarass. Il peint des sujets que lui inspire le quotidien. Ses travaux nous démontrent combien un objet banal peut-être transformé en une œuvre quand un artiste lui porte son regard avec talent et humour.

Acrylique sur toile, tendue sur châssis, 50 x 60 cm, 2005


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