Charente-Maritime |
Fromagerie de AYTRÉ |
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historique (1943 - 1995) |
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La Rochelle et les stations environnantes étaient
approvisionnées en lait de consommation par l'intermédiaire de grossistes
qui achetaient leur lait aux laiteries du bassin laitier environnant :
Surgères, Andilly, Clavette, Fontpatour, Sainte-Soulle...
Ces laiteries, dont l'aire de collecte est située dans un rayon de 30 kms, ne considéraient la fourniture de lait en nature que comme l'appoint à leurs transformations, dont la vocation était jusqu'ici beurrière. Quelques unes d'entre elles entreprirent de se moderniser et notamment d'installer des appareils de pasteurisation pour fournir un lait répondant aux conditions requises. Les analyses effectuées aux stades de distribution révélaient d'ailleurs des résultats inégaux quant à la qualité hygiénique du lait. |
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Cependant l'idée d'une réorganisation des circuits de
distribution, et notamment d'une spécialisation par entente entre laiteries
pour le lait en nature, faisait parallèlement son chemin. Cette idée se
cristallisa autour de la décision d'embouteillage obligatoire par le
gouvernement (arrêté du 1er septembre 1950).
Les chauvinismes locaux rendaient difficiles la désignation d'une laiterie pour installer une chaîne de distribution. C'est alors que l'occasion s'offrait d'acquérir un atelier industriel aux portes de La Rochelle, acquisition qui fut décidée en 1951. C'est là qu'est née la Centrale Laitière d'Aytré, qui fournira pratiquement à elle seule tous les laits de consommation de la grande agglomération de La Rochelle. |
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Constituée en Union par six laiteries du bassin
d'approvisionnement, groupant ensemble une production laitière de 30 000
000 de litres de lait répartie entre 1700 producteurs, la Centrale reçoit
quotidiennement entre 17 à 20 000 litres de lait quotidiennement en 1954.
Les apports de chaque laiterie sont déterminés en fonction du volume qu'elles traitent elles-mêmes. Après triage et refroidissement, le lait est amené à la Centrale où il est pasteurisé et mis en bouteilles, une partie étant transformée en pâtes fraîches qui sont mises en distribution le lendemain matin. Le lait est payé chaque mois par la Centrale aux laiteries d'origine, sur la base de la richesse en matière grasse, et tient compte des prix à la production. |
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Travaillant au départ avec des moyens de fortune, la Centrale s'équipa d'un matériel moderne qui permit de faire face à toutes les exigences d'une demande de lait hygiénique. Ainsi, l'Union, en même temps qu'elle répondait aux objectifs de consommation pour un lait de qualité, apportait aux laiteries, une source de prospérité accrue. En confrontant les points de vue de leurs dirigeants, l'Union orientait les laiteries vers des meilleures méthodes de travail à tous les stades, notamment vers les méthodes de commercialisation. | |||||||||||||||||||
Le logement du gardien date de 1956, tout comme le bureau et le réfectoire édifiés sur les plans des architecte Ch. Pavid et W. Barbey de Cognac (Charente).
A cette époque, on y fabrique des yaourts et du lait conditionné en bouteilles de verre.
Devenue Sica Avi Charentes, la laiterie est transférée dans la zone artisanale d'Aytré en 1972, et les anciens bâtiments sont actuellement occupés par une association de réinsertion.
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