Indre
Indre |
|
|
Fromagerie de VARENNES-SUR-FOUZON (36B) |
|
historique depuis 1905 |
|
L’histoire débute à Varennes sur Fouzon, plus exactement à la Ferme de Parigny, qui appartient au Duc de Valençay. |
|||||||||||||||||||
 |
|||||||||||||||||||
 |
Vers 1901, la famille Hardy achète la grande propriété avec son moulin.
En 1905, Louis Trougnou (1874-1929), ancien contrôleur de laiterie et originaire de Sainte-Maure, loue les moulins de Parigny à la famille Hardy, pour en faire une laiterie. Il organise le ramassage du lait et commence à fabriquer du beurre et des fromages. Les « Etablissements Trougnou » disposent d'une machine à vapeur, et ils utilisent de l'eau de source pour refroidir la crème, Les fromages sont affinés dans les caves du moulin. Louis Trougnou, marié en 1899 à Marie Arceau ont deux enfants : Blanche (1900) et Armand (1905). La laiterie change de nom pour devenir Trougnou-Arceau et Cie. Au recensement de 1906, la famille hébergeait une domestique à leur domicile. |
 |
|||||||||||||||||
  |
|||||||||||||||||||
 |
La production se développe rapidement et à partir de 1911, on y fabrique beurre, camembert, fromage carré appelé "Le Patriote" ainsi qu'un petit camembert "Le Mignon" vendu en boîte sous étain pour l'exportation. | ||||||||||||||||||
 « L de V » = Laiterie de Varennes |
|||||||||||||||||||
|
Durant la guerre
1914-1918, M. Louis Trougnou est mobilisé. La famille Hardy poursuit les
activités de la laiterie sous la direction de son gendre, M. Rochet. Après la première guerre mondiale, Louis Trougnou fabrique le fromage « Je suis de France » (voir infos de 2023), et achète le château de La Borde à une comtesse anglaise. Il y installe sa fromagerie. |
|||||||||||||||||||
 |
Le 6
juin 1925, Louis dépose la marque « fromage de Sainte-Maure » au tribunal de
commerce de Chinon. La famille Hardy, propriétaire de la ferme de Parigny et de son moulin, continue les activités de la laiterie de Parigny avec M. Rochet en tant que directeur. |
||||||||||||||||||
 |
 |
||||||||||||||||||
| Louis Trougnou décède en 1929. Les deux laiteries fusionnent en une seule société, dont les principaux actionnaires sont la famille Hardy-Rochet et un Américain, M. Mac Clellan. Puis la laiterie du Moulin cesse ses activités et celle du chalet de la Borde est agrandie et modernisée avec M. Royer en tant que directeur. | |||||||||||||||||||
 |
|||||||||||||||||||
|
|
|||||||||||||||||||
 |
« Les
Fermiers Réunis », une grosse entreprise laitière, reprend finalement les
deux établissements. La laiterie continue d’organiser des tournées de
ramassage, pasteurise le lait et l'expédie en bidons vers la capitale où il
est dégusté 36 heures seulement après la traite. Les installations du château de La Borde sont agrandies et modernisées, et l'ancien moulin ferme. Avant la seconde guerre mondiale, la Société Laitière de Parigny et de la Vallée du Fouzon emploie une vingtaine de personnes, et expédie ses beurres et fromages dans toute la France et même à l'étranger. Dans les années 60, la laiterie participe à plusieurs fusions et acquisitions et finit en 1970 dans les mains de la société coopérative de la vallée de Nahon qui fait faillite en 1979. |
 |
|||||||||||||||||
|
En
1980, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (S.D.H.) décide de racheter
l'usine de Varennes, l'activité fromagère est arrêtée et une ligne de
conditionnement de lait UHT en brique carton est installée. En 1984, la mise en place de quotas laitiers contraint l'entreprise à changer de stratégie et à diversifier son activité avec les jus de fruits. Sous la direction de Pierre Galland, le site prospére et devient l'une des usines les plus productives de France. Les effectifs augmentent jusqu'à 80 personnes à la fin des années 90. En 2008, l'usine est entièrement revue et réaménagée, y compris l'installation de nouvelles lignes de briques cartons et une innovation mondiale: une ligne de désinfection sèche permettant la fabrication de bouteilles de lait en PET sans opercule ! En 2011, l'augmentation constante de l'activité conduit à la décision de construire un magasin de grande hauteur pour stocker 30 500 palettes. En 2015, l'usine dispose de 8 lignes de conditionnement et emploie près de 200 personnes. Depuis 2016, la laiterie de Varennes est le site principal de conditionnement de lait de consommation du groupe LSDH. |
|||||||||||||||||||
| rédaction : ED | |||||||||||||||||||