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18 avril 2024 |
Cet Albigeois a accumulé
une collection de 35 000 étiquettes de fromages |
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Article de Ilona San - ladepeche.fr |
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René Souplet, ancien gendarme s’est pris de passion pour les
étiquettes de fromages. Dans sa collection, il en compte près de 35 000.
Une passion qui a démarré un peu par hasard. |
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Avez-vous
déjà entendu parler de la tyrosémiophilie ? C’est l’activité qui
consiste à collectionner des étiquettes de fromages. L’Albigeois, René
Souplet, en a fait sa passion. Depuis près d’un quart de siècle, il ne
compte ni son temps, ni ses efforts.
"Une collection n’est jamais
terminée"
Cette passion lui est venue en
2000, au tournant du millénaire, presque par hasard, dans un
étrange concours de circonstances. Alors tout jeune retraité, René
Souplet découvre des boîtes de fromages et une série d’étiquettes que sa
fille avait gardées dans les années 1980, sans but précis. Ce petit
butin d’une centaine de vignettes était stocké dans son garage. "J’ai eu
envie de donner suite au travail de ma fille, parce qu’une collection
n’est jamais terminée", indique ce Lorrain d’origine. Il décide de s’y
intéresser et de lui donner une destinée.
Il entame des recherches sur
Internet et découvre que cette passion pour les étiquettes de fromage
fait l’objet d’une discipline à part entière. Il existe même un Club
Tyrosémiophile de France. "Le club m’a orienté et a été de très
bon conseil. J’ai gagné des contacts et participé à de nombreux
échanges", précise ce gendarme à la retraite.
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"Toute occasion est bonne pour
le recueil d’une pièce"
Un quart de siècle plus tard,
René Souplet est désormais reconnu dans la région voire nationalement.
De nombreuses connaissances se sont mises au service de sa passion : ses
amis, sa famille, des voisins, des donateurs anonymes lui procurent ses
précieuses étiquettes. Même un supermarché les conserve pour lui. Cela
lui a permis de rassembler 34 500 étiquettes différentes, dont 1 400
étrangères. Sa collection recense des étiquettes venues d’Italie,
d’Espagne, de Suisse, de Hollande… "Toute occasion est bonne pour le
recueil d’une pièce", explique l’ancien secrétaire départemental de la
Banque Alimentaire du Tarn.
Une passion remplie
d’organisation
Une aussi grande collection,
demande une sacrée organisation et motivation ! Les images sont stockées
dans 82 classeurs bleus alignés sur les étagères de son petit bureau.
Les étiquettes sont classées par catégorie, par code postal, par
fabricant et ensuite par ordre alphabétique. Une organisation que René
Souplet est fier de montrer avec sourire avant d’allumer son ordinateur
pour dévoiler son tableau Excel sur lequel tout est également archivé.
Chaque connaisseur a ses pièces
favorites. La préférence peut aller des stars comme "La Vache qui rit"
aux meules de Beaufort affichées sur son mur. Mais pour René, les
vignettes les plus anciennes sont ses favorites, "ce sont les plus
marquantes parce qu’elles se font rares". Mais pas que, "j’aime aussi
celles qui représentent quelque chose de plutot original, qui change de
l’ordinaire et qui apporte de la variété". Outre les illustrations qui
attirent l’œil, il admire "l’histoire qui se cache derrière chaque
étiquette. Quelque part, cela retrace l’histoire du fromage, sa
fabrication, sa construction et sa localisation".
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Source :
ladepeche.fr |
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27 mars 2024 |
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La tyrosémiophilie, vous connaissez ?
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Article de Frédéric Coutisson - hebdo-ardeche.fr /
La Voulte-sur-Rhône (Ardèche - 07) |
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Des
boîtes à chaussures aux classeurs, la Voultaine a entrepris un minutieux
travail de classement de son millier d'étiquettes. |
Le 27 mars approche. Date peu connue,
c'est pourtant le jour où l'on célèbre un produit qui fait rayonner
la France dans le monde entier : le fromage. Les tyrosémiophiles,
eux, en savent quelque chose.
Savez-vous ce que cachent des
mots aussi étranges qu'appertophile, lincudinophile,
libellocénophile ou fibulanomisyophile ? Ces curieux vocables
désignent des collectionneurs. Ainsi, un appertophile collectionne
les ouvre-boîtes ; un lincudinophile collectionne les enclumes ; un
libellocénophile, des menus de restaurants ; et un
fibulanomisyophile, des agrafes de vêtements. Quant à Geneviève
Patou (nom d'emprunt), qui coule une retraite paisible sur les
hauteurs de La Voulte-sur-Rhône, elle est tyrosémiophile.
C'est-à-dire qu'elle collectionne...
À marquer d'une pierre blanche
Le 27 mars n'est pas la date la plus
connue du calendrier, loin s'en faut. Pourtant, c'est un jour que
tous les Français devraient marquer d'une pierre blanche, tant ce
que l'on célèbre fait partie du patrimoine national. De quoi
s'agit-il ? Devinette : les Français en consomment plus de
27 kg/pers chaque année, soit une des plus importantes consommations
au monde ; on en dénombre environ 1 200 variétés différentes
réparties sur tout le territoire ; et l'Hexagone est le pays qui
protège le plus ce précieux trésor, à grands coups d'AOC
(appellations d'origine contrôlée), d'AOP (appellations d'origine
protégées), d'IGP (indication géographique protégée) ou autre Label
rouge... c'est... c'est... le fromage !
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Drôles de trophées
Voilà. Vous avez sans doute maintenant
trouvé ce qu'un tyrosémiophile collectionne : les étiquettes de
boîtes de fromage. "Je ne sais pas combien j'en possède, explique
Geneviève, mais je dirai au moins mille. Je suis en train de les
compter." Soigneusement rangée dans des boîtes à chaussures, Geneviève a
depuis quelques temps a entrepris un minutieux travail de recensement de
ses trésors. Enfin, trésors... ne nous emballons pas. Car, s'il existe
des collections dont certaines pièces font trembler les enchères
(timbres rares, pièces de monnaie anciennes), la tyrosémiophilie
n'enflamme pas les compteurs. Ça n'est du reste pas pour spéculer sur
des étiquettes de Vache qui rit ou de boîtes de Camembert que Geneviève
s'est un jour mise à conserver ces drôles de trophées. Sa passion lui
vient directement de l'enfance.
Morceaux d'enfance
"J'ai commencé très jeune, se
souvient-elle, maman apportait toujours le fromage dans sa boîte, avec
la plupart du temps un dessin sur l'étiquette." C'est aussi simple que
ça. Proust a ses madeleines, Geneviève ses fromages. Des petits morceaux
d'enfance que cette institutrice à la retraite de bientôt 65 ans
conserve dans des boîtes à chaussure depuis l'âge de 10 ans. "Au départ,
je ne m'étais même pas rendue compte que je constituais une collection.
C'est en constatant un jour que j'en avais des pleines boîtes, que j'ai
commencé à trier par département, et voilà." Sa collection s'étoffe
régulièrement, par des trouvailles personnelles ou les dons de généreux
mécènes. "Parfois, je demande aussi des étiquettes au fromager, chez
lequel j'aimerais un jour exposer ma collection." Toutefois, Geneviève
le confie, du fromage ou de son étiquette, c'est bien le premier qu'elle
préfère. |
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Source :
hebdo-ardeche.fr |
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