Vendée 

Laiterie

de

GUÉ DE VELLUIRE

historique : 1894 - 1972

Création le 20 juin 1894

 

Adresse: « Le Chéreau » le long de la rivière « La Vendée »

La commune du Gué de Velluire est située dans le sud-Vendée , en dessous de Fontenay le Comte

 

Production : Beurre extra fin, Beurre centrifuge Extra fin, Caséine

 

Adhérente à L'U L C A C - Usine agréée par le ministère de l'agriculture N° 2319

 

Grands témoins:

Monsieur Gaignet, président fondateur de l'UCAL en 1972

Monsieur Bouchonnot, directeur en 1944. C'est lui qui créa la première machine automatique à emballer le beurre (sans les mains).

Monsieur Grayon, dernier comptable

Monsieur Ouvrart, caséinier

 

Le phylloxéra ayant détruit les vignes, la vie économique du Gué de Velluire est sauvée par la fondation de la beurrerie en 1894.

Chaque famille possédant 3 ou 4 vaches laitières se voit assurée d'un modeste revenu mensuel grâce au ramassage quotidien du lait.

En 1903, plus de 2 millions de litres de lait à 9 centimes sont traités annuellement et transformés en beurre vendu 2,40 francs le kilo.

 

En 1934, Mr Bouchonnot est l'administrateur de l'association Centrale de Surgères 17.

 

En 1925, une médaille de bronze récompense son beurre au concours agricole de Paris (Classe 5, N°42).

 

En 1946, les bâtiments sont rénovés. A ce jour, ils sont devenus des logements.

En 1960, l'usine collecte 6.100.000 litres de lait, transformés en beurre et caséine. Le sérum est livré à l'alimentation des porcs.

 

En 1968, la collecte est de 7.316.576 litres de lait.

 

En 1967, suite à l'arrêt de la laiterie de Taugon (17), une partie de l'activité est transférée à Le Mazeau (85) et l'autre vers le Gué de Velluire. Puis, l'usine du Gué de Velluire s'associe à l'UCAL de Luçon.

 

En 1972, l'usine ferme suite à l'abandon de l'élevage dans le secteur par les éleveurs au profit des céréales, et également par le fait des regroupements des usines.

la salle de barattage du beurre

Le Métier de ''Caséinier'' :

 

Le travail du caséinier était dans ces années 1950-70 un processus assez complexe. Il fallait contrôler l'acidité du lait écrémé avant d'y insérer la présure (ferment) qui faisait cailler le lait, le tout chauffé et brassé.

 

La caséine se déposait au fond de la cuve, tandis que le sérum (partie liquide) restait en surface. Le sérum éliminé, la caséine était récupérée et lavée deux fois, puis reposait une nuit entière.

 

Le lendemain elle était pressée, séchée et broyée. Les grains de caséine était mis en sacs le lendemain et tout cela manuellement par les employés . Dans cette coopérative du Gué de Velluire, il y avait de 4 à 6 cuves de fabrication.

Anecdote sur les conditions de travail dans la laiterie :

Avec toutes les machines en fonctionnement et la vapeur nécessaire à certaines productions et opérations pour traiter le lait , les employés de la caséinerie travaillaient dans un milieu très chaud et très humide. On imagine donc pour l'époque le progrès que constitua l'installation d'une douche au sein même de l'usine.

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