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Adam et Eve
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Le
premier homme et la première femme, d'après la
Genèse (première bible hébraïque) qui relate
la création du monde et les premiers temps de l'humanité. L'homme
découvre le mal : et, le premier homme et la première femme
mangent le fruit de l'arbre défendu, ils savent alors distinguer
le bien du mal et sont chassés.
Depuis, la théorie de
l'évolution des espèces, de Lamarck et Darwin, a remis en cause la
Genèse... |
Cro-Magnon
: - 30.000 ans
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(homme
de), nom donné aux représentants d'une population du paléolithique supérieur,
dont les premiers restes furent découverts en 1868 dans un
abri-sous-roche des Eyzies-de-Tayac (Dordogne). De nombreux autres
vestiges devaient être mis à jour par la suite en Europe occidentale et
centrale. Les hommes de Cro-Magnon, de très grande taille et robustes,
avaient une vaste capacité crânienne, un crâne très allongé, une face
courte et large. Leur morphologie est très proche de la nôtre et ils
sont rattachés à la sous-espèce Homo sapiens sapiens. Ils sont peut-être
originaires du Proche-Orient, ont peuplé l'Europe au paléolithique supérieur
et, plus tardivement, l'Afrique du Nord. |
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Le
Dolmen : - 5.000 à - 3.000 ans |
Monument
mégalithique constitué par une ou plusieurs dalles de couverture soutenues
par des piliers formant les parois d’une chambre funéraire, qui recevait
plusieurs défunts. La plupart des dolmens étaient enfouis dans des tumulus
architecturés, présentant un système de parements en pierres sèches.
Les dolmens les plus anciens sont ceux de la façade atlantique de Bretagne
et du Poitou, qui sont datés de la fin du Ve millénaire avant notre ère.
C’est au IVe millénaire que sont construits les grands dolmens mégalithiques
à couloir. Au IIIe millénaire, les dolmens simples sont plus nombreux, les
chambres funéraires sont moins larges, et certaines peuvent être très
longues (allées couvertes). Ces monuments réservés probablement à
quelques familles privilégiées, ont joué un rôle important dans la société
néolithique.
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Le
Menhir : - 5.000 à – 3.000 ans |
Monument
mégalithique formé par une pierre levée. Les menhirs étaient sans doute
des pierres commémoratives ou des édifices culturels. Certains sont isolés,
alors que d’autres sont disposés en ligne (alignements) ou en cercles,
qui forment les cromlechs. On en compte près de 5000 en Bretagne. Le menhir
de Locmariaquer, abattu par la foudre, mesurait 20,30 m de hauteur. Les célèbres
alignements de Carnac totalisent près de 3000 menhirs. Ils forment une
trentaine de rangées sur 3 ou 4 km de longueur et constituent,
probablement, un vaste sanctuaire peut-être lié aux cultes solaire et
lunaire. Les fouilles confirment que ces monuments ont été construits au néolithique
et qu’ils ont été fréquentés, voire modifiés à l’âge du bronze.
C’est en particulier le cas de l’ensemble complexe de Stonehenge dans le
sud de l’Angleterre.
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Le
Sphinx |
Lion
androcéphale qui est à l’origine, une figure mythique de l’Égypte
ancienne. La plus ancienne de ces figures, le Sphinx de Giseh (à l’est de
la pyramide de Khephren, 2500 avant J.C. environ) figure un lion couché
dont la tête est elle même celle du souverain, coiffé du bonnet nemes
(attribut royal) ; il est là en tant que gardien de la nécropole,
chargé de défendre celle-ci contre les assaillants éventuels ou les
forces malfaisantes. Il est le symbole de la force souveraine, protectrice
des bons, redoutable pour les rebelles.
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Osiris
: |
Une
des principale divinité de l'ancienne Egypte; frère et époux d'Isis et le
père d'Horus. C'est le dieu du Bien, de la Végétation et de la Vie
éternelle.
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Romulus
et Rémus : 753 avant J.C. |
La légende raconte que Romulus et Remus sont des jumeaux qui ont été
abandonnés sur le Tibre. Ils sont les descendants d'Énée, héros de la
guerre de Troie. Ils sont recueillis par un berger et allaités par une
louve. Plus grands, ils veulent fonder une ville à l'endroit où ils ont
été abandonnés. Ils ne savent pas comment ils vont l'appeler ni qui
gouvernera. Ils font appel aux dieux. Remus se met sur la colline de
l'Aventin et Romulus sur la Colline du Palatin. Remus
voit six vautours, donc il est déclaré roi. Romulus en voit douze. Il
est aussi déclaré roi. Ils se battent. Romulus tue Remus. C'est lui qui
fonde la ville de Rome. |
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La louve du Capitole
:
bronze étrusque du Vème siècle avant notre ère.
Les enfants ont
été rajoutés au XVIème siècle.
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Le
Colisée : |
Célèbre
amphithéâtre de Rome (524m de tour, 100.000 spectateurs environ) qui
doit son nom (Colosseum) à une statue colossale de Néron,
autrefois à proximité. Commencé par Vespasien, il fut achevé sous
Titus (Flavius) en 80 après J.C. |
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Les
Césars : |
Empereurs
de la famille de César, puis par la suite, titres affectés à tous les
empereurs romains. Les
Douze Césars est une expression empruntée à l’œuvre de Suétone
(publiée vers 120) et qui désigne Jules César et les onze premiers
empereurs romains ( Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba,
Othon, Vitellius, Vespasien, Titus, Dominicien). À partir d’Hadrien,
l’empereur attribua à son successeur le titre de « césar ».
Dioclétien, après avoir partagé territorialement l’empire avec un
second « auguste », créa deux empereurs en second, qui, chacun
sous un auguste, gouvernaient une partie de l’empire sous le nom de
« césar ».
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Le
Centurion : |
Officier
subalterne de l'armée romaine plaçée à la tête d'une centurie
(subdivision militaire qui comprenait 100 citoyens) dans la Rome antique.
Les centurions formaient l'ossature de la légion. Ces officiers, par leur
seul mérite, sortaient de la troupe et gravissaient en général lentement,
une hiérarchie qui conduisait les meilleurs au rang de
"primipiles", c'est à dire au commandement de la première
centurie de la première cohorte. L'insigne des centurions était le cep de
vigne, qu'ils utilisaient comme un bâton de commandement.
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Le
Druide |
Les
druides forment , tant en Gaule qu’en Bretagne, une classe sacerdotale, héritière
et gardienne des traditions religieuses des Celtes. Ils se recrutaient par
cooptation dans le milieu des nobles. Ils professaient une philosophie centrée
sur l’immorta-lité de l’être. Les druides se mêlent à la vie des
autres Gaulois, et exercent des activités de juges, d’arbitres
entre les peuples, et d’éducateurs, bien que l’essentiel de leur
science soit secret. Ils enseignent une morale : honorer les dieux, ne
pas faire le mal et se conduire bravement. Vêtus de blanc, ils pratiquent
divers rites dont un seul est connu, la cueillette du gui. Peu nombreux, ils
bénéficient d’un prestige immense. Ils ont une assemblée annuelle dans
la forêt des Carnutes, à Neuvy-en-Sullias (Loiret), centre de la Gaule. Le
druidisme sera énergiquement persécuté par les conquérants romains.
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Les
Gaulois : - 1200 à - 600 ans
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Nom
que les Romains donnèrent dans l’antiquité aux habitants des régions
comprises entre le Rhin, les Alpes, la Méditerranée, les Pyrénées, et
l’Atlantique. Des migrations d’Ibères, de Ligures, de Celtes,
colonisent l’est du pays jusqu’au VII° siècle avant J.C. puis s’établissent
solidement sur les rives de la méditerranée, imposant leur civilisation et
leur domination aux populations autochtones. Ils développent le commerce et
mettent en valeur l’axe Rhône-Saône. Tout un réseau de routes double
les itinéraires fluviaux ou les relie, des cités se forment. Vers 150
avant J.C., les Arvernes imposent leur hégémonie. Puis à partir de 121
avant J.C., les romains entreprennent la conquête de la Gaule. En 51 avant
J.C., César vient à bout de toute résistance, en dépit de Vercingétorix.
Une politique d’assimilation s’en suit.
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Alésia :
- 52 avant J.C.
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Ancienne
ville de Gaule, cité mère des Mandubiens, située sur le mont Auxois (Côte
d’Or). Les historiens grecs attribuent sa fondation à Héraclès et lui
accordent une valeur sacrée. Vercingétorix, ayant attaqué sans succès
avec sa cavalerie l’armée de César dans la région de Dijon, décida de
s’y retrancher (52 avant J.C.). Encerclé par César, qui fit autour de la
ville de grands travaux d’investissement (fossés, talus et palissades,
pièges à hommes, distribués en circonvallation et contrevallation), il y
subit un siège terrible que ne put faire lever l’armée de secours
rassemblée dans toute la Gaule. Après un ultime et furieux combat au pied
du mont Rhéa, tout proche, Vercingétorix se rendit. Les fouilles menées
de 1861 à 1865 ont définitivement prouvé l’identification d’Alésia
à Alise-Sainte-Reine. À l’époque impériale, Alésia était une petite
ville dont l’activité principale était la métallurgie. La ville fut détruite
au II° siècle puis reconstruite au III° siècle.
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Vercingétorix
: 72 av J.C. - 46 av. J.C.
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Chef
gaulois né dans le pays des Arvernes, choisi en 52 avant J.C. comme
"chef suprême" des tribus gauloises révoltées contre les
Romains, il préféra pratiquer l'embuscade et l'incendie des récoltes pour
les affamer, plutôt que de les attaquer de front. Il parvint à contraindre
César à lever le siège de Gergovie (mai - juin 52 av. J.C.) mais perdit
sa cavalerie près de Dijon (août 52 av. J.C.) et se laissa enfermer dans
Alésia. Des troupes affluèrent de toute la Gaule pour le délivrer, mais César résista et Vercingétorix
dut se rendre (fin sept. 52 av. J.C.). Emprisonné à Rome, et après six
années de captivité, il fut exhibé lors du triomphe de son vainqueur et
mis à mort.
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St-Jacques :
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Apôtre, frère de Jean l’Évangéliste. Hérode Aggripa 1er le fit mettre à
mort. Il est honoré à Compostelle (pèlerinage célèbre à l’époque médiévale),
mais l’apostolat de Jacques en Espagne repose sur des données tardives qui
sont du domaine hagiographique. Il est représenté soit comme un apôtre, soit
comme un chevalier. Mais il est surtout « le Pèlerin » par excellence :
statues des musées de Cluny, de Beauvais, de Toulouse, de l’église de
Florence, peintures de Rembrandt. Il apparaît sur de nombreux vitraux,
notamment à la cathédrale de Bourges. Quant aux scènes de sa vie peintes par
Mantegna à Padoue, elles ont été presque totalement détruites en 1944. Par
ailleurs, il faut faire une place particulière à l’iconographie espagnole de
Saint Jacques : statue équestre de la cathédrale de Tolède, miraculeuse
Bataille de Clavijo, peintures de Navarette, Ribalda, Maulbertch.
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St-Georges : IV° siècle
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Martyr
du IV° siècle. Selon l'une des nombreuses légendes dont sa vie est
l'objet, il était prince de Cappadoce, soldat dans les armées de Dioclétien
vers 303, à Lyda en Palestine (aujourd'hui Lod, en Israël). Patron de
l'Angleterre et des cavaliers, il est souvent représenté terrassant un
dragon.
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Saint-Martin : 315 - 397
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Évêque
de Tours, né à Sabaria (Pannonie). D'abord soldat de la garde impériale
(légende du manteau partagé), il se convertit. Fondateur de nombreux
monastères, entre autres Ligugé et Marmoutier, évêque de Tours en 371,
il fut l'artisan de l'Apostolat rural en Gaule au IV° siècle.
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Bataille
de Vouillé
: 507
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Victoire
de Clovis sur Alaric II (roi des Wisigoths) à Vouillé, près de Poitiers
puis début de la période Mérovingienne où les francs s'établirent en
Aquitaine.
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Clovis
(465-511)
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Il devint
roi des Francs Saliens de Tournai à la mort de son père Childéric 1er
en 481, vainquit Syagrius à Soissons en 486, les Alamans en 495, les
Burgondes en 500, et les Wisigoths à Vouillé en 507. Fondateur de la
monarchie franque et seul roi de toute la gaule, il reçut de l’empereur
d’Orient le titre de patrice, protégea le catholicisme et réunit un
concile à Orléans en 511. Il avait reçu le baptême des mains de
Saint-Rémi à Reims en 496, devenant ainsi le premier roi barbare
catholique. Après sa mort, son royaume fut partagé entre ses quatre
fils.
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Dagobert 1er : 604 - 639
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Roi
des francs (629 - 639), fils de Clotaire II, il devient roi d'Austrasie
(623) sous la tutelle du maire du palais Pépin le Bref, puis roi des Francs
(629) à la mort de son père. Ce prince fastueux et intelligent, entouré
d'habiles conseillers (Dadon et Éligius, les futurs saint Ouen et saint Éloi),
tente de restaurer l'unité du royaume des Francs. S'il réussit à se faire
admettre comme roi par la Neustrie et la Bourgogne au détriment de son frère
Caribert, il doit pourtant lui abandonner l'Aquitaine, puis sous la pression
de l'aristocratie, reconnaître l'indépendance de l'Austrasie (634), qu'il
remet à son fils aîné Sigebert III. Il parvient toutefois à soumettre
les Basques (637) et les Bretons (638). À sa mort, la Neustrie et la
Bourgogne passent à son second fils, Clovis II, ce qui consacre la séparation
des Francs orientaux et des Francs occidentaux. La médiocrité de ses
successeurs contribuera à développer à son sujet la légende du "
bon roi Dagobert ".
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Charles
Martel
: 685 - 741
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Maire
du palais d'Austrasie et de Neutrie, fils de Pépin d'Herstal. Il rétablit
l'état mérovingien et en 732, à Poitiers, écrase les arabes, commandés
par Abd al-Rahman. Il s'assure la subordination de l'Aquitaine, de la
Provence et de la Bourgogne puis il règle sa succession entre ses fils
Carloman et Pépin le Bref.
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Les
Vikings
: VIII° siècle - XI° siècle
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Les
hommes du Nord (Normands)
originaires de Scandinavie se présentent vers 780 sur les côtes de France,
poussés par la recherche de butins faciles. Au milieu du IX° siècle, ils
remontent l'estuaire de la Seine et brûlent Rouen en 841. Poussés par le désir
du pillage, ils courent l'océan. Montés dans de grandes barques non pontées,
les Drakkars, ils s'attaquent aux côtes et par le cours des fleuves,
pillent les villes et les campagnes, saccagent et brûlent. En 858, ils
pillent Bayeux. Ils s'attaquent aux riches monastères, abattent la chapelle
de la Délivrande, détruisent les abbayes des Deux-Jumeaux et d'Évrecy. En
886, ils assiègent Paris, mais Charles le Gros traita avec eux en les
autorisant à piller la Bourgogne. En 911, Charles III le Simple abandonne
à leur chef, Rollon, le pays actuellement connu sous le nom de Normandie,
mais Charles le simple fut reconnu par eux comme suzerain. Dès lors, les
invasions s'arrêtent.
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