Mirabeau : 1749 - 1791 |
(Honoré Gabriel) Homme politique français. Élu député par le Tiers État d’Aix en 1789, il s’imposa à l’Assemblée nationale par son éloquence. Quoique instigateur de la mise à la disposition de la nation des biens du Clergé, il chercha à devenir le sauveur de la monarchie. Introduit à la cour, il reçut du roi des subventions pour protéger, à la tribune de l’Assemblée Nationale, les intérêts royaux sans cesser de défendre, à l’occasion, les principes révolutionnaires. Accusé de trahison, il mourut brusquement avant que fût démêlé son double jeu. |
|
Marie-Antoinette : 1755 - 1793 |
Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine est née à Vienne le 2 novembre 1755, au Chateau de Schönbrunn. Elle est morte, guillotinée, le 16 octobre 1793 à Paris. En 1774, elle devient reine de France. Elle devient vite très impopulaire en raison de la vie frivole qu'elle menait à Versailles et de l'influence néfaste qu'on lui prêtait sur son mari le roi Louis XVI. En raison de ses origines elle est vite surnommée « l'Autrichienne ». |
|
La Bataille de Clostercamp : 1760 |
Une légende, veut que, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1760, avant la bataille de Clostercamp (couvent de Campen, Prusse rhénane), Le Chevalier d'Assas, officier au régiment d'Auvergne, chargé de faire une reconnaissance, et se trouvant inopinément entouré d'Anglais, ait donné le signal d'alarme en s'écriant : « A moi, Auvergne, ce sont les ennemis ! » C'était son arrêt de mort : il tomba criblé de coups de baïonnettes. Mais la vérité semble tout autre... ( http://pfef.free.fr/Anc_Reg/7_Ans/1760/17601016_002.htm ) |
|
Barra Joseph : 1779 - 1793 |
Né à Versailles, il est assassiné à l'age de 13 ans par les rebelles de la Vendée, mort en criant vive la République. la Convention a décerné à ce jeune héros les honneurs du Panthéon. |
|
Danton : 1759 - 1794 |
Homme politique français, avocat au Conseil du roi de 1785 à 1791, il se prononça pour la révolution, fondant en 1790 le club des cordeliers. Ministre de la Justice après le 10 août 1792, il laissa s'accomplir les massacres de Septembre. Conventionnel montagnard, il s'attacha à la défense nationale (levées en masses), participant à la création du Tribunal révolutionnaire et du comité de Salut public. Évincé de ce dernier en juillet 1793, il devint le chef des Indulgents, hostiles à la terreur, et fut guillotiné le 5 avril 1794 sur accusation de vénalité et de tractations avec l'ennemi (accusations dont les études ultérieures ont confirmé la réalité). |
|
La Révolution Française : 1789 – 1799 |
Mouvements révolutionnaires qui mirent fin, en France, à l’ancien Régime. Le 5 mai 1789, les États généraux se réunissent et l’Assemblée nationale se déclare constituante. Ainsi se sont passés les faits : prise de la Bastille le 14 juillet, abandon des privilèges le 4 août, déclaration des droits de l’homme et du citoyen le 26 août, retour du roi à Paris le 6 octobre, les biens déclarés du Clergé le 2 Novembre. |
|
L'Incroyable, Le Merveilleux : |
« l’incroyable » (ou « Le merveilleux ») était un nom donné par dérision sous le Directoire à un jeune royaliste à la mise excentrique et au langage affecté, qui répétait à tout propos en ne prononçant pas les r : « C’est incoyable ! ». Il incarna avec la « merveilleuse » l’esprit de frivolité, qui s’empara de Paris avec la Terreur révolutionnaire. Quand à la merveilleuse, elle s’habillait « à la grecque », en réaction à la rigueur révolutionnaire. Elle illustra de façon évidente le relâchement consécutif à Thermidor. Madame Tallien fut l’une des merveilleu-ses les plus célèbres. |
|
Le
garde Champêtre :
|
Agent municipal chargé de faire respecter les règlements de la police rurale. |
|
La Semeuse : |
Symbole de la République, cette figure est dessinée et gravée par Oscar Roty (1846 – 1911). Elle se distingue par l’harmonie de sa composition allégorique. Elle orne les monnaies d’argent et les timbres-poste de la Troisième République française et se retrouve encore aujourd’hui sur certaines pièces. Pour anecdote, les premières étiquettes de fromage représentant la Semeuse ont été déposées à l'INPI dès 1904, curieusement sans l'autorisation du créateur Oscar Roty, encore vivant à l'époque. Pour plus d'infos: http://www.coeur-de-france.com/roty.html |
|
L'Ambassadeur : |
Représentant permanent d'un État auprès d'un État étranger, accrédité auprès du chef d'état et dirigeant la mission diplomatique: les ambassadeurs sont des agents diplomatiques appartenant au rang le plus élevé de la hiérarchie. |
|
Marianne : 1792 |
Nom donné à la République représentée par une image de femme coiffée d'un bonnet phrygien. Les premières mentions de Marianne, en tant que représentation symbolique de la République, apparaissent en Languedoc entre la fin de 1792 et 1794, c'est à dire peu après qu'un décret de la Convention, adopté au lendemain de la proclamation de la république (22 septembre 1792), ait décidé que le sceau du nouveau régime serait une image de femme représentant la déesse liberté. |
|
Les "Sans-Culotte" : 1792 |
Nom donné sous la Convention, aux révolutionnaires. Considérant la culotte comme un symbole de l'Ancien Régime, les patriotes, dès 1792, adoptèrent le pantalon de bure à rayures; qualifiés de "sans culotte" par les aristocrates, ils reprirent eux-mêmes ce titre avec fierté. Le terme désigne les plus avancés des révolutionnaires, notamment ceux qui, au sein des sections parisiennes participèrent à la vie politique, pratiquant la démocratie directe. |
|
Rochambeau : 1725 - 1807 |
Jean-Baptiste De Vimeur, comte de Rochambeau est né à Vendôme. Engagé dans un régiment de cavalerie en 1742, il se distingue comme colonel à Lawfeld en 1747 et à Clostercamp en 1760. Maréchal de camp, inspecteur général de l’infanterie en 1761, il est un des conseillers du comte de Saint-Germain en 1769. Gouverneur de Villefranche en 1776, puis de Vendôme en 1779, il est promu lieutenant-général en 1780 et prend le commandement de l’armée du roi pendant la guerre d’Amérique. Il contribue à la victoire de Yorktown en 1781. Commandant en chef en Picardie en 1784, en Alsace en 1789, il commande l’armée du Nord en 1790 avant d’être nommé maréchal de France en 1791. Arrêté sous la Terreur, il est libéré après Thermidor. Il est l’auteur de Mémoires militaires, historiques et politiques. |
|
Napoléon 1er : 1769 - 1821 |
Né à Ajaccio, empereur des français (1804 - 1815). Il fit son éducation à l'école militaire de Brienne. Jacobin, il se distingua à Toulon (1793). Il comman-da l'armée d'Italie et suite à une fulgurante campa-gne, imposa la paix. Sa flotte fut coulée à Aboukir par Nelson, mais Napoléon battu les Turcs en Syrie. Premier Consul après le coup d'état de Brumaire an VIII, il imposa une constitution autoritaire, il réorgani-sa la justice. La guerre accapara une bonne partie de son règne (Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram). Il se consacra à l'édification du Grand Empire. Joséphine de Beauharnais répudiée, il épousa Marie-Louise d'Autriche qui lui donna un fils. En 1812, Napoléon jeta La Grande Armée sur la Russie qui opéra une retraite désastreuse. Suite à cela, la Prusse et l'Autriche gagnèrent à Leipzig (1813), puis envahirent la France. Napoléon abdiqua, s'échappa de l'île d'Elbe, rentra en France en mars 1815 (les cent jours). Après la défaite de Waterloo, les anglais l'exilèrent à Sainte-Hélène où il mourut.
|
|
L'Aigle : 1804 - 1815 |
Enseigne militaire napoléonienne, l'aigle est pris par Napoléon 1er pour figurer dans ses armes. On le retrouve de 1804 à 1815 sur les monuments, les draperies et les pièces d'uniformes. Il figure doré pour l'armée et argenté pour la garde nationale, sur les hampes de drapeaux et des étendards impériaux, auxquels il donne son nom. Napoléon III le reprendra comme symbole. |
|
Dumont-D'Urville : 1790 - 1842 |
(Jules), Navigateur français né à Condé-sur-Noireau. Il fit un voyage autour du monde, retrouva à Vanikoro les restes du naufrage de la Pérouse et visita les régions antarctiques. En 1840, il découvrit à bord de l'Astrobale la Terre Adélie, base actuelle des expéditions françaises polaires dirigées par Paul Émile Victor. Dumont-D'Urville périt dans la catastrophe de chemin de fer de Versailles en 1842. En 1969, Paul Émile Victor déposa au pied de la statue du navigateur Condéen, trois pierres rapportées de la Terre Adélie. Après avoir rappelé pour la petite histoire que Dumont-d'Urville s'était inspiré du prénom de sa femme Adèle pour baptiser sa découverte "parce qu'elle ne s'était jamais opposée à ses voyages sur la mer". Dumont-d'Urville, ce marin intrépide, exigeant, avait aussi du cœur. |
|
|
L'Arc de Triomphe de l'Étoile : 1806 - 1836 |
Monument de Paris construit en haut des Champs-Élysées, au milieu d'une place circulaire (aujourd'hui place Charles-de-Gaulle) d'où rayonnent douze avenues. Son érection fut décrétée en 1806. Construit d'après les plans de Chalgrin, il fut inauguré en 1836. Il est décoré de sculptures par Rude, Pradier, J.P. Cortot, A. Étex et porte inscrits les noms de 386 généraux de la République et de l'empire. Sous la grande arcade se trouve, depuis 1920, la pierre tombale du Soldat inconnu. |
|
Le Général : |
Officier appartenant aux échelons les plus élevés de la hiérarchie de l’armée de Terre. Jusqu’à la fin du XVI° siècle, être général, c’est avoir charge et droit de commandement sur plusieurs corps de troupe et être amené à exercer l’autorité militaire la plus générale, y compris celle de la justice. Depuis la fin du XIX°siècle, les officiers généraux, dont l’ensemble forme l’état-major général de l’armée (créé en 1800), sont répartis en deux sections : celle des généraux en activité, et celle dite communément cadre de réserve, ceux qui ont quitté le service. Les généraux sont nommés et promus exclusivement au choix par décret du Président de la République. Leurs insignes de grade comportent des étoiles portées sur les manches ou sur les pattes d’épaule en tenue de campagne et des feuilles de chêne portées autour du képi ou de la casquette. En campagne, le képi kaki porte à l’avant le nombre d’étoiles correspondant à leur grade. |
|
La Légion d'Honneur : 1802 |
Premier ordre national français, institué en 1802 par Bonaparte en récompense au courage des militaires et aussi aux services et aux vertus civils. La discipline de l'ordre est régie par une grande chancellerie. En 1804, après la proclamation de l'empire, Napoléon adopta l'étoile à cinq branches, qui devint l'insigne de la légion d'honneur. Cette décoration nationale survécut à travers les régimes que connut la France. Cinq classes existent : grand-croix (dignités), grand-officier, commandeur (grades), officier, chevalier. Le ruban est rouge et l'insigne une étoile à cinq rayons doubles, surmontée d'une couronne de chêne et de laurier. Le centre de l'étoile, émaillé de blanc, est entouré de chêne et de laurier. L'insigne des chevaliers est en argent, celui des officiers en vermeil et celui des commandeurs en or. Les grands officiers portent une plaque diamantée et les grand-croix une plaque en or. Chaque année 125.000 membres sont décorés dont 113.000 chevaliers. |
|
Le Coq Gaulois : 1789 |
Emblème national qui apparut sur les drapeaux de la Révolution française. Abandonné sous l’Empire, il reparut en 1830, puis fut supprimé par Napoléon III. Il doit son origine à un jeu de mots sur le latin « gallus » qui signifie à la fois « coq » et gaulois. |
|
Le Tambour : |
Le tambour rythme la musique chorégraphique pendant tout le Moyen Âge. Introduit en Europe avec les invasions sarrasines, le tambour militaire sert à cadencer la marche des troupes à pied. Adopté au XIV° siècle par l’armée française, à l’imitation des troupes suisses, il se dénommais « tambourin ». Porté horizontalement en raison de sa longueur, il se battait de droite à gauche avec une seule baguette, mais sa sonorité fut renforcée au XVIII° siècle par l’adoption d’un timbre constitué par une double corde de boyau tendue par une clef. Les peaux (peau supérieure, ou de batterie, et peau inférieure, ou de timbre), en veau parcheminé, sont fixées actuellement sur un cylindre de cuivre jaune par des cercles de bois réunis entre eux par des cordelettes à tension réglable; on bat le tambour de haut en bas à l’aide de deux baguettes. L’homme qui bat de cet instrument s’appelle aussi un tambour. |
|
Le Colonel : |
Grade le plus élevé de la hiérarchie des officiers supérieurs des armées de terre et de l’air. Le commandement effectif des régiments était souvent exercé par les lieutenant-colonels, en général officiers chevronnés. L’ordonnance de 1776 exigea 25 ans d’age et 14 ans de service pour être nommé colonel. En 1793, les colonels devinrent les chefs de demi-brigades et, depuis 1803, ils ont repris leurs fonctions désormais inchangées, de commandants de régiments. Le colonel est par excellence le chef de corps, exerçant dans tous les domaines (tactique, administration, instruction, etc.) son autorité et sa responsabilité, mais il exerce aussi, fréquemment des commandements territoriaux (délégations militaires départementales) et assume des responsabilités importantes dans les états-majors. |
|
L'Aiglon (Napoléon II) : 1811 - 1832 |
Fils de Napoléon 1er et de Marie-Louise, né à Paris. Proclamé roi de Rome lors de sa naissance et reconnu empereur par les Chambres lors de la seconde abdication de Napoléon 1er (1815), il passa toute sa vie au château de schönbrunn et fut nommé duc de Reichstadt (1818). Ses cendres ont été transférées aux Invalides, à Paris, en 1940. Edmond Rostand en a fait le héros de son drame l'Aiglon. |
Le diplomate : 1815 |
|
|