Imprimerie APPEL ET WINTER
APPEL François
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Historique : 1848 - 1905 | |||||||||
François Appel est né le 18 avril 1821 à Cobourg (Saxe). Après des études commerciales, il vient travailler à Paris. Le 18 juillet 1848, il épouse Jeanne Caroline Boucher dont il aura trois enfants. Il est naturalisé français le 21 juin 1858. Il est franc-maçon et appartient à la loge des Frères unis inséparables. Il meurt à Paris le 9 octobre 1882. Adresses : Il s'associe avec Conrad Witter, un Allemand originaire lui aussi de Saxe, dans un commerce de papeterie et d'impressions lithographiques, travaillant d'abord sous le couvert d'un breveté parisien puisqu'ils ne sont français ni l'un ni l'autre. La naturalisation de Witter et son brevet obtenu en juillet 1848 permettent aux deux associés de travailler désormais sous la raison sociale Appel et Witter. |
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Après le départ
de ce dernier pour l'Amérique, Appel, n'ayant encore que la jouissance des
droits civils, poursuit son activité en association avec son beau-père, Jean
Dominique Boucher, marchand d'ustensiles d'imprimerie, breveté en 1853 ;
puis après avoir obtenu sa naturalisation, il reprend le brevet de
lithographe de Belhomme dont il reprend l'imprimerie. L'entreprise a pris une rapide extension : vente de pierres lithographiques, d'encres et de papiers en gros, fabrication de registres de commerce, étiquettes lithographiées, chromolithographiées, gaufrées, affiches en noir et en couleurs, gravures en taille-douce, impressions sur tôle, cartonnages en tout genre... Pour abriter une telle production, Appel fait construire entre la rue du Delta et le boulevard Rochechouart de vastes ateliers. Plus de 80 ouvriers, écrivains lithographes et dessinateurs y travaillent en 1862, près de 240 vingt ans plus tard. A partir de 1872, il possède des presses typographiques. Depuis 1855, des médailles récompensent régulièrement, lors des expositions universelles, les productions d'Appel. Dans les années 1860, la chromolithographie triomphe dans l'édition publicitaire et Appel fabrique étiquettes, calendriers, images publicitaires pour les grands magasins comme Le Bon Marché et pour toutes sortes de marques de confiseries, produits alimentaires, cigares, etc. (Comestibles et truffes Morelon-Fleury, 1867). Une grande partie est exportée, notamment sur le marché américain. |
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Ci-contre : publicité (de
1877) parue dans l'Annuaire de la Presse de 1880. "Cinq vastes bâtiments de
plusieurs étages sont affectés aux ateliers où fonctionnent sans
interruption 15 presses mécaniques, 50 presses à bras, laminoirs,
balanciers, outils pour découper, rogner, presser, etc. Les dessins annoncent à peine l'importance de ces ateliers ce n'est qu'en les visitant qu'on peut se faire une idée du matériel immense qu'ils occupent et du nombreux personnel d'Ouvriers, Commis & Artistes dont le concours permet d’exécuter vite et bien les commandes les plus considérables." L'entreprise avait son adresse du côté de la rue du Delta, mais la "façade noble" avec le buste de Senefelder, se trouvait côté Boulevard de Rochechouart. Les bâtiments comprenaient aussi des locaux pour le personnel. |
- 1896 - |
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Après la mort de François Appel, sa veuve tente de prendre sa suite, mais elle meurt à son tour en 1884 et l'entreprise est vendue. La société Parrot et Cie qui la reprend, connaît de graves difficultés financières et la société est dissoute en janvier 1894. L'entreprise change encore deux fois de mains avant la faillite finale en 1905. | |||||||||
Quelques étiquettes : | |||||||||
Quelques autres impressions : affiches, chromos... | |||||||||
sources : elec.enc.sorbonne.fr - parismyope.blogspot.com |