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       Imprimerie COURBE COURBE-ROUZET à DôLE (Jura)  | 
  
| Historique : 1864 - 1928 | |||||||||
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    Pierre Courbe, Joseph commence son activité le 19 
	novembre 1864. Ses différentes adresses professionnelles sont le 142 
	boulevard Saint-Denis à Paris (1879-1883) et rue d'Hauteville à Paris (1883) 
	et à Dole (Jura). Il nait à Lons-le-Saunier (Jura) le 12 janvier 1831 ; son père est tailleur de pierre. Il fait son apprentissage à Lons chez Damelet, puis travaille chez Valluet à Besançon, chez Thurwangere à Paris et Landa à Chalon comme dessinateur lithographe. Il s'associe avec Robelin qui a obtenu un brevet le 11 avril 1860. Quand l'association rompt, il garde le matériel mais demande un brevet (par création) à son nom, car Robelin souhaite conserver le sien pour s'installer à Beaune. En 1864, l'entreprise est importante puisqu'elle emploie une vingtaine d'ouvriers et possède une presse mécanique à vapeur et cinq autres presses. En 1872, il déclare pratiquer aussi la typographie.  | 
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	 En 
	1894, il expose une collection de chromos réalisés en dix passages de 
	couleurs et offrant une multitude de tonalités différentes. À la suite de 
	son mariage, l'imprimerie prend  le nom  de Courbe-Rouzet.  | 
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| A côté de créations spécifiques à une 
	marque, plusieurs milliers de modèles sont créés qui peuvent recevoir a 
	posteriori le nom de la marque à promouvoir. La clé du succès de la plus 
	grande partie de la production est de s'adresser à un public enfantin ou 
	d'utiliser une représentation de l'enfance. Ce type d'images peut aussi être 
	utilisé pour illustrer des jeux (lotos, cubes...)  Une production d'une 
	telle importance exige l'ouverture à Paris de bureaux commerciaux et 
	l'embauche de représentants. pour Marseille, Lyon, Dijon, Barcelone et 
	Madrid. L'imprimeur est condamné en 1878 à 50 F d'amende pour un défaut d'adresse sur une affiche, qui est imputé à un employé négligent en l'absence prouvée de son patron.  | 
    
	![]() entête de facture de 1890  | 
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| À sa mort en 1912, son neveu Charles Rouzet, ancien élève de l'École centrale de Lyon, reprend l'imprimerie qu'il garde jusqu'en 1928. | |||||||||
| Quelques étiquettes de fromage : | |||||||||
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| Quelques autres impressions : | |||||||||
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