IMPRIMERIE MORIERE LISIEUX CALVADOS

Imprimerie

CHOPPE & MORIÈRE

MORIÈRE E.

à LISIEUX

(Calvados)

Historique :

En 1816, Pierre-Charles Tissot obtient l’autorisation de publier une feuille d’annonces pour l’arrondissement de Lisieux, sous ce titre : "Annonces, Affiches et Avis divers de l’arrondissement de Lisieux". En 1831, son titre devient "Le Lexovien". Le nom du journal donne naissance au nom de l’imprimerie : "Imprimerie du Lexovien".
Après la mort de Pierre Tissot, la propriété de l’imprimerie passE successivement entre les mains de sa veuve Mme Tissot, de son gendre M. Lajoye-Tissot, de sa petite-fille Mme Lefevre-Lajoye qui avait épousé M. Alphonse Lefevre et enfin de son arrière-petit-fils M. Maurice Lefèvre.

- 1890 -

En 1891, M. Maurice Lefèvre cède "l’Imprimerie du Lexovien" et le journal "Le Lexovien" à MM. Choppe et Morière.

- 1895 -

- 1893 -

A partir du 15 mars 1896, M. Émile Morière est le seul propriétaire et directeur de l'imprimerie. En 1910, l'outillage moderne que possède l'imprimerie lui permet d’exécuter toutes sortes de travaux. Elle est une des plus importantes du département du Calvados.

- 1908 -

- 1909 -

Voici un extrait écrit en 1910 :
"La Revue Illustrée du Calvados ont déjà pu constater le soin qui est apporté dans le tirage de cette publication de luxe. Le numéro d’aujourd’hui inaugure une série nouvelle. La couverture est illustrée d’un tableau dû au pinceau du maître Georges Moteley. La reproduction, obtenue par le procédé des trois couleurs, est des plus fidèles.
Les clichés ont été faits par la maison de photogravure Marteau, de Rouen, dont nous parlons plus loin et le tirage, exécuté par d’habiles ouvriers de l’Imprimerie du Lexovien, est fait sur une machine à encrage cylindrique, un des derniers modèles des Etablissements Voirin, 15, rue Mayet, à Paris. Cette machine, d’une extrême délicatesse de touche, fournit, grâce à un réglage mathématique et à une distribution parfaite de l’encre, un travail irréprochable.
Mais l’impression de La Revue Illustrée du Calvados, comme celle de tous les travaux de luxe exige d’autres soins. Elle ne peut être confiée qu’à des ouvriers habiles et expérimentés et doit être tirée sur un très beau papier et au moyen d’encres de toute première qualité. C’est cette collaboration heureuse de bons outils, de bons matériaux et de l’habileté professionnelle qui donne le résultat désiré.
Le pliage des exemplaires de la Revue est aussi fait mécaniquement sur une machine à plier d’une construction très simple et d’un mécanisme ingénieux, sortant des ateliers Arthur Muller, 44, rue des Vinaigriers, à Paris. Elle est représentée dans la photographie ci-après.
L’Imprimerie du Lexovien possède aussi une lithographie dont les presses tirent de belles planches en chromolitho et des travaux artistiques de gravures."

- plan de l'imprimerie en 1910 -

L'imprimerie se situe entre le quai des remparts et la rue du docteur Degrenne (anciennement rue du Bouteiller). L'imprimerie est partiellement reconstruite en 1954. A cette date, elle comprend l'atelier d'imprimerie, l'atelier à pédales et affiches, la caisse, les bureaux, la réserve, la papeterie, la fonderie, le garage, le magasin à balles, le vestiaire et le logement patronal. Il subsiste une partie des ateliers et le logement patronal. Les divers batiments de l'imprimerie occupent en 1972 une superficie bâtie de 950 m2.