Jean-Baptiste Schmitt ouvre une imprimerie au 40 faubourg de France, vers 1880.

En 1886, il déménage son imprimerie au 23 faubourg de France.

Jean-Baptiste ouvre aussi une Librairie adossée à son imprimerie au 25 faubourg de France. Il est à l’image de ces entrepreneurs du XIXe siècle : à la fois libraire, éditeur et imprimeur, il produit des ouvrages, reproduit des photos et les écoule dans son magasin.

Jean-Baptiste négocie avec Bartholdi et obtient le droit exclusif de commercialiser des souvenirs de Belfort comme le bronze du Lion de Belfort. D’ailleurs, de 1900 à 1920, un énorme lion accueille les clients au-dessus de la porte d’entrée de la Librairie.

Marcel Schmitt et son frère prennent la suite de l’entreprise.

Au début des années 1920, l’Alsace est redevenue française, et les souvenirs patriotiques se vendent moins. Les frères Schmidt travaillent alors pour la « réclame », il conçoivent des logos publicitaires, réalisent des publicités pour différents secteurs (alcool, denrées alimentaires…).

Marcel se marie en 1921 à Marie Blanche Verdier. C’est vers cette époque que la partie « imprimerie » semble avoir été séparée.

En 1926 Marcel décède, c’est Luc Verdier qui hérite de La librairie.

Fernand Koël reprend la librairie, son nom apparaît dans un annuaire de 1927.

La famille Koël redonnne un nouveau souffle à la Librairie Schmitt : elle en fait une institution belfortaine. Tout le monde achète ses livres et ses fournitures scolaires chez Koël.

« Alsatia-Forum » reprend la librairie, et conserve le nom « Koël » jusque dans les années 1990, tant sa renommée est forte.