En 1893 Adolphe Weick reprend l'imprimerie-papeterie de Charles Ensfelder à Saint-Dié, parallèlement il ouvre une librairie dans laquelle les cartes postales sont proposées à la vente.

En 1914, son fils Adolphe est mobilisé et ce sont ses deux filles, Lucie et Suzanne, qui tiennent le commerce. A son décès en 1915, le fondateur aura édité et commercialisé plus de 11.000 vues.

Prisonnier, et libéré en 1918, le fils Adolphe reprend le commerce. Il diversifie l'activité, il exporte dans les colonies.

En 1939, l'entreprise Weick comporte une centaine de salariés.
Le fonds Weick, constitué de 5500 plaques (sur les 16.000 qui ont existé au total) est conservé à la Bibliothèque municipale.

Il restera un immense éditeur des Vosges qui a largement débordé de son département ou de sa région. C'est un des plus grands éditeurs de cartes postales anciennes en France.