Imprimerie ALENÇONNAISE à ALENÇON (Orne) |
Historique : | |||||||||
L'Imprimerie Alençonnaise succède, en
1911, à l'Imprimerie de l'Indépendant de l'Orne, fondée en 1894 par le
chanoine Guérin. Elle acquiert en 1930 l'imprimerie
Supot. L'entreprise
s'étend sur un ensemble de bâtiments donnant place du Cours, rue Porchaine,
rue Valazé et rue des Marcheries. |
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Par la suite l'Imprimerie Alençonnaise
« a continué la saine tradition en imprimant, notamment, une édition de
luxe des œuvres de Stendhal qui comporte une vingtaine de volumes et que
nous pouvions admirer encore tout dernièrement chez le maître-imprimeur, M.
F. Grisard, retiré, depuis peu, dans son charmant logis du Bouillon, tandis
que son fils continue de diriger la vieille et glorieuse maison qui
prolonge, jusqu'à notre époque la gloire des Poulet-Malassis »*2. |
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En 1960
le site de l'imprimerie est abandonné au profit d'ateliers modernes en zone
industrielle, rue Edouard Belin et les locaux sont démolis fin des années
1970 pour construire des logements privés : « La Résidence des Ducs ». « De 10 ouvriers en 1894, l'effectif passe à 150 ouvriers en 1960, 160 ouvriers en 1972 et redescend à 108 ouvriers en 1989. L'imprimerie Alençonnaise est d'abord dirigée par une association ouvrière après 1910. Puis une SA est constituée en 1921. Elle devient une filiale du groupe Firmin-Didot (1921-2001) en 1968 ». *3 Les ouvriers de l'imprimerie prendront une part active dans les mouvements de grève de mai 1968. Après la disparition de Pierre Firmin-Didot la vie économique de l'Imprimerie Alençonnaise est une lente descente aux enfers que relate la presse locale. Ainsi l'Orne Hebdo rapporte dans ses colonnes les décisions de justice concernant la gestion de l'Imprimerie Alençonnaise : En 1999, l’Imprimerie Alençonnaise avait été placée en redressement judiciaire et recherche un repreneur. Le tribunal de commerce d’Alençon avait retenu ce patron d’une imprimerie parce qu’il s’engageait notamment à augmenter le chiffre d’affaire de l’entreprise, à conserver les 57 emplois et à ne pas séparer les murs du fonds de commerce. En février 2000, il avait néanmoins vendu le bâtiment de l’Imprimerie Alençonnaise à une SCI. En septembre 2002, l’Imprimerie Alençonnaise était de nouveau placée en redressement judiciaire. *4 Elle est mise en liquidation judiciaire fin 2002. La suite est indiquée sur le site « l'Usine Nouvelle » qui se fait l'écho des décisions prises en février 2003 pour essayer de préserver l'entreprise : « Le tribunal de Commerce d'Alençon (Orne) choisit le groupe Allied Multimédias pour reprendre l'Imprimerie Alençonnaise, dans laquelle il ne reste plus que 50 salariés. Allied Multimédias dont le siège social se trouve à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) totalise une vingtaine de sociétés aux activités diverses ». *5 Rachetée en 2004 l’Imprimerie Alençonnaise, empêtrée dans des difficultés économiques, dépose plus tard le bilan. Elle cesse ses activités en 2005. |
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Sources :
rédaction Gérard Clouet, mars 2020 |
Quelques étiquettes : | |||||||||
La mention "Alaigre" figure sur ces 2 étiquettes des années 1930-40. | |||||||||
Quelques autres impressions : | |||||||||
- 06 juin 1940 - |
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