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02 octobre 2015
Du camembert Gillot à L’Elysée
 
Le mercredi 16 septembre, les ministres ont été vus à la sortie des conseils des ministres avec des camemberts "Gueules Cassées" et des camemberts Gillot.

Une opération de communication réussie qui a permis de sensibiliser les ministres sur le gaspillage alimentaire et montrer que des actions concrètes peuvent être mises en place avec les acteurs de la grande distribution et les marques, une distribution de camemberts a été effectué.

La référence "Gueules Cassées" est en réalité un camembert Gillot, sous appellation d'origine protégée Normandie, déclassé pour défaut visuel ou écart de grammage. Vendu 2,05 euros au lieu de 2,85 euros.

Historiquement, l’expression désigne les survivants de la Première Guerre mondiale dont les séquelles physiques se lisent sur le visage. Mais il ne s’agit en rien de cela. La démarche, initiée par des producteurs de fruits et légumes, vise à «valoriser des produits moins parfaits mais qui méritent pleinement d’être vendus», comme le signale Nicolas Chabanne, fondateur du collectif.

Najat Vallaud Belkacem vu dans Closer avec son Gillot à la main,
une opération auprès des ministres pour les inciter
à faire la promotion des produits "Gueules Cassées" et aussi de Gillot.
 
Le produit "Gueules Cassées" ne peut se prévaloir de l'AOP à cause de ses défauts, même minimes, il est vendu en rayon comme un camembert au lait cru "standard". "Gueules Cassées" fait son apparition sur un segment onéreux. Pas facile de convaincre le client lambda avec un produit certes qualitatif mais 40% plus cher que le camembert Président...

La démarche est séduisante, sous cette marque "Gueules Cassées" se cache une structure mettant en relation industriels et distributeurs, un peu à la façon d'une place de marché. Dans le cas du camembert, ainsi, Gillot propose sa production déclassée (pour une année entière) et Carrefour se positionne comme acheteur. Les "Gueules Cassées" s'assurent du marketing et reversent une partie de leur commission, en outre, à un fonds de solidarité. Plus intéressant pour tout le monde que de voir les 10% de camemberts écartés transformés en sauce pour les industriels !

Ces produits moins jolis mais tout aussi exquis sont pourtant délaissés par les consommateurs. « Notre démarche vise à les réhabiliter » Halte donc au gaspillage alimentaire et la promotion de la perfection. « En France, 17 millions de tonnes de produits parfaitement comestibles ne sont pas mangées »

Emmanuel Macron avec Émilie Fléchard, directrice adjointe de la Fromagerie Gillot, dans la rue de Marigny
  sources : lejournaldelorne.fr, lineaires.com et fromageriegillot.fr
26 octobre 2015
15 septembre 2015

Domfront-en-Poiraie (Orne)

Elle présente le patrimoine bas-normand en cartes postales
     

Armelle Destais accumule beaucoup. Dimanche, lors du salon multicollections, elle présentera sa collection d'étiquettes de fromage et de cartes postales, témoins de l'histoire locale.

Trois questions à...

Armelle Destais, collectionneuse.

Comment est venue cette passion de la collection ?

Je suis inconsciemment arrivée à cet esprit de garder les choses toute petite, par ma maman, qui était déjà collectionneuse. J'ai commencé par collectionner les étiquettes de fromage. L'aspect, la couleur ou la présentation était un gage de sélection. Aujourd'hui, j'en possède environ 40 000 environ, sur toutes les régions de France. Je collectionne bien sûr les cartes postales, en particulier celles où j'ai vécu et où je vis, ce qui me permet d'avoir un lien avec l'image et de relier les choses aux événements. Plusieurs milliers de cartes sont ainsi classés soigneusement dans une quinzaine de boîtes de chaussures. J'ai d'autres collections, celles de timbres et de pin's autour des chevaux.

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'exposer ?

Collectionner est une chose, exposer est à mon sens une suite logique, permettant de partager, d'échanger et d'assouvir cette passion. Le salon annuel multicollections représente un travail important, que l'on prépare sur plusieurs mois. Cette année, pour relever le défi, j'avais proposé le thème du patrimoine bas-normand. Nous ne disposons que de deux mois de préparation. Les journées sont donc bien occupées pour être au top.
 


De gauche à droite : Annick Launay, Alain Seignier et Armelle Destaisprésentent quelques panneaux qui seront exposés dimanche

Comment va se passer votre exposition ?

Je présente la carte postale mais aussi l'étiquette de fromage. Avec une quinzaine de panneaux sur le Mont-Saint-Michel, Cherbourg, Bagnoles, Alençon, les grandes villes bas normandes et les petites bourgades ayant un attrait particulier.

À mes yeux, l'important est de ressortir les spécificités d'un lieu, en les comparant, entre aujourd'hui et il y a un siècle. C'est aussi une invitation au voyage. Savoir que Cherbourg possède la plus grande rade artificielle du monde, que les îles Chausey possèdent le plus grand marnage d'Europe ou encore que Granville est jumelé avec vingt pays d'Europe, est intéressant et enrichissant. 

 

source : Ouest-France

15 septembre 2015

La Feuillie (Seine-Maritime)

Jean-Pierre Lévêque collectionne les étiquettes de fromage. Il possède plus de 25 000 modèles.
     


Jean-Pierre Lévêque classe ses étiquettes de fromage par thème dans des classeurs et parfois sur des planches. Pour protéger sa collection, il plastifie le support.
 

Lorsqu’il participe à des expositions, Jean-Pierre Lévêque, un habitant de La Feuillie, sort fièrement une pancarte afin d’éclairer les visiteurs sur le nom de sa passion. Il est tyrosémiophile. Dimanche 20 septembre, il sortira ses milliers d’étiquettes de fromages dans le cadre de la Fête du fromage à Neufchâtel. C’est d’ailleurs un habitué. Depuis plusieurs années maintenant, il expose à l’occasion de cette grande fête annuelle à la halle au beurre. L’année dernière, il a même été intronisé chevalier de la Confrèrie du fromage.

« C’était devenu trop cher pour moi »

Dimanche 20 septembre, ce sera l’occasion pour le retraité de partager sa passion avec les visiteurs. Il possède plus de 25 000 étiquettes et près de 300 000 doubles, « essentiellement des fromages français. Je collectionne un peu d’étiquettes étrangères aussi. Après les françaises, ce sont les suisses et hollandaises qui sont les plus belles ».

Cet ancien collectionneur de cartes postales anciennes (il a arrêté en 1984 car « c’était devenu trop cher pour moi ») alimente principalement sa collection grâce aux bourses – échanges et fromageries. Il les classe ensuite par thème (fleurs, animaux, hommes, femmes, enfants…).

Jean-Pierre Lévêque va même plus loin puisqu’il réalise des tableaux à partir d’étiquettes soigneusement découpées. Il utilise une méthode proche du scrapbooking pour réaliser ses œuvres qu’il refuse de vendre. « C’est juste pour le plaisir des yeux », souligne le retraité.

Toujours en lien avec les étiquettes de fromage, il réalise des rosaces, là aussi grâce au découpage. « L’hiver, je consacre deux à trois jours par semaine à la réalisation de tableaux », ajoute Jean-Pierre qui se fera un plaisir de vous parler de sa passion dimanche.

 

Il est tyrosémiophile et fier de l’être. Sous ce nom quelque peu énigmatique se cache un grand collectionneur d’étiquettes de boîtes de fromage. Le Feuillois Jean-Pierre Levêque en possède plus de 25 000 modèles différents, sans compter les doublons glanés auprès de ses confrères atteints du même virus. Depuis près de trente années, chaque étiquette a gagné sa place dans l’un des nombreux albums classés par thème, qui envahissent désormais la maison de Jean-Pierre Lévêque.

« J’ai commencé à faire cette collection en 1984 car je trouvais cela original, explique-t-il. Je collectionnais déjà beaucoup d’objets comme les vieux jouets, les cartes postales... »

Une étiquette de 1926

Au fil des brocantes, des rencontres avec les adhérents du club des tyrosémiophiles de l’Eure, auquel il devient lui-même adhérent, le collectionneur brayon, ancien recenseur des forêts, chine un peu partout pour faire acquisition de spécimens. Dans sa gigantesque collection, on retrouve des étiquettes de toutes les régions françaises, mais aussi des pays du monde entier. « De par mon métier, j’avais l’occasion de me déplacer très souvent, de visiter des fromageries dans l’Orne, le Calvados, la Manche... Il arrivait que l’on me donne des lots d’étiquettes... Je les trouve également sur les foires à tout. C’est une collection passionnante qui n’en finit vraiment jamais, d’autant plus que certaines étiquettes sont devenues très coûteuses. Avec la disparition des fromageries, on a le sentiment d’être un peu le gardien d’un patrimoine », confie le passionné. Ses nombreuses expositions en pays de Bray, lui ont valu d’être intronisé, l’an dernier, chevalier de la confrérie des Compagnons du fromage neufchâtel..

Près d’un siècle défile dans l’album du tyrosémiophile feuillois, au travers des images apposées sur de simples boîtes de camembert. La lithographie n’est jamais choisie par hasard et marque les esprits et les époques. Les grandes personnalités historiques y ont eu droit, elles aussi : Napoléon, Jeanne d’Arc, Descartes... « Les plus anciennes étiquettes que je possède, datent des années 1926 et 1930. Je les apprécie tout particulièrement, d’une part parce qu’elles sont magnifiques et parce qu’elles sont rares », poursuit Jean-Pierre Lévêque. Ces deux modèles, l’une à l’effigie de Joséphine Baker et la seconde symbolisant un poilu, concourent à la qualité de la collection de Jean-Pierre Levêque.   
      


 

Et puis, un peu à la manière d’une madeleine de Proust, Jean-Pierre remonte le temps qui l’entraîne vers son enfance. L’étiquette qui lui tient à cœur : celle de la fromagerie Leclerc, la dernière de La Feuillie...

source : lereveildeneufchatel.fr / Cynthia Lhérondel

31 juillet 2015
 

Quelle colle utilisait-on pour les étiquettes de fromage ?

Pour répondre à cette question, il faut se plonger dans la thèse de René Rollet réalisée en 1926 au Domaine du Tremblay.

Dans un premier temps, les colles à base de farine ont été largement utilisées, mais au final revenaient de plus en plus chères.


collage des étiquettes à la fromagerie de La Mothe Saint-Héray

Pour le collage des étiquettes, des amalgames de substitution étaient donc réalisés et servaient également à faire des mastics, enduits, peintures, vernis. À la fromagerie de La Goulafrière, une préparation spéciale était utilisée, il fallait dissoudre 4 kilos de caséine en poudre dans 32 litres d’eau, à laquelle on ajoutait 500 grammes de Borax et un demi litre d’ammoniaque. Il fallait chauffer très lentement, en remuant continuellement, sans arriver à ébullition. Refroidi et trop épais, il fallait ajouter un peu d’ammoniaque.

Heureusement, ces colles à base de farine ou de caséine ont la particularité de se dissoudre à l’eau froide et donc de se décoller facilement (attention à l’eau chaude qui peut altérer les couleurs).

Si vous possédez des étiquettes récalcitrantes, je vous conseille ce lien : http://www.chateauloisel.com/xtra/decollage.htm
 
30 mai 2015

Fromageries. La marque normande Heula s'affiche sur deux camenberts

Elles ornent des boîtes vendues à la Maison du Camembert. Cela pourrait déboucher sur une commercialisation grand public.
 

Les illlustrations de Sylvain Guichard, figurent désormais sur des boites de camembert.

À l'invitation de la Maison du camembert, Heula s'expose au village de Camembert jusqu'au 30 août, à l'étage de la boutique (accès libre). Les visiteurs peuvent (re)découvrir des illustrations de la célèbre marque normande dont la société, créée en 2006, est basée à Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados.

La marque à la crevette rose croque de façon astucieuse et humoristique les clichés régionaux et les expressions patoisantes de la Normandie « sans jamais sombrer dans la facilité ni dans la vulgarité, résume Sylvain Guichard, alias Bichicchi, de son nom de dessinateur. Les dessins sont simples et les slogans courts » car l'objectif est « de déclencher un sourire en deux secondes ».

lire aussi :
la teurgoule

Un fromage médaillé d'or

Heula s'affiche aujourd'hui sur deux étiquettes de camembert pour les marques Jort (médaillée d'or au concours général 2015 à Paris) et Moulin de Carel. Dans l'immédiat, elles ornent des boîtes uniquement vendues à la Maison du camembert.

« Une exclusivité », confirme Raphaël Joubert, représentant du groupe Lactalis, responsable du site à Camembert. Le directeur des fromageries de Jort, Bruno Lefèvre, parle, lui, d'une « belle idée » qui pourrait faire son chemin. Il songe à tester l'impact de ces nouvelles étiquettes auprès des consommateurs au travers d'une commercialisation grand public. Sylvain Guichard-Bichicchi est, quant à lui, sur un petit nuage... Sans pluie !

source : Ouest-France

   
10 mai 2015
Calvados. Le camembert Jort est fabriqué depuis 1883

Les époques changent mais à Bernières-d'Ailly, il faut cinq heures et cinq louches pour mouler un camembert. Et quel goût !

 

Connu en France et bien au-delà de nos frontières, le camembert Jort peut être considéré comme l'un des fleurons de notre belle Normandie. Pourtant, à l'origine, rien ne prédestinait le petit moulin à blé puis à huile construit à la fin du XVIIIe siècle à devenir une fromagerie. Il aura fallu qu'un certain Julien Camembert (ça ne s'invente pas !) vienne s'installer dans ses murs en 1883, transforme le moulin en laiterie et fabrique de fromages, prenant au passage le nom de Bessard du Parc.

Pourquoi ce Nantais a-t-il choisi Bernières-d'Ailly ? « Probablement parce qu'à l'époque, c'était une région laitière et que toute la matière première se trouvait à proximité, avance Bruno Lefèvre, directeur des activités régionales de la fromagerie. De plus, le moulin était proche d'une rivière qui pouvait fournir la force hydraulique nécessaire. Et l'eau de cette rivière pouvait être utilisée comme fluide refroidisseur. »

Passé entre plusieurs mains

Il semble que bien lui en a pris, car cet odorant fromage à pâte molle, inventé par Marie Harel, allait faire la fortune et le renom de l'homme d'affaires et de tous ceux qui lui ont succédé. En effet, en 1892, Julien Bessard du Parc va vendre sa fromagerie à la société laitière des fermiers normands qui la cédera en 1956 à Bernard et Philippe Leboucher.

La fromagerie sera ensuite reprise en 1994 par la société Vallée puis deviendra propriété en 1997 du groupe Lactalis. Si le moulin a connu, au fil des décennies, bien des transformations, il n'en est pas de même du camembert que l'on y fabrique. « Il est toujours moulé à la louche, de façon traditionnelle et manuelle, commente Pierre Fouché, le responsable d'exploitation. Il faut cinq heures et cinq louches pour mouler un camembert, avec un temps de repos d'une heure entre chaque louche. »

 


Bruno Lefèvre, directeur des activités régionales (à gauche) et Pierre Fouché, responsable d'exploitation.

Label AOC de Normandie

En fin de journée, les 8 500 camemberts du jour vont commencer leur lente période de fabrication jusqu'à devenir ces produits portant le label de camembert au lait cru AOC de Normandie. D'abord retournés et plaqués, ils vont, le lendemain matin, être déposés sur des grilles, salés au sel sec puis passés à l'affinage en cave. « Ils ne seront emballés que 14 jours après la fabrication et il faudra encore attendre une semaine avant qu'ils ne soient expédiés », indique Pierre Fouché.

Ils feront alors le régal des amateurs. « C'est un produit festif », selon Bruno Lefèvre. Et depuis 1890, ce camembert voyage dans une boîte en bois pour être acheminé sans dommage sur de longues distances.

source : ouest-france

08 mars 2015

Le Camembert : une référence française qui rayonne toujours

Depuis plusieurs siècles, le Camembert est le fromage préféré des Français. France 2 a mené l'enquête.

 Près d'une minute au Journal Télévisé de France 2 consacré à la tyrosémiophilie. 

24 février 2015

Philippe Grenier a raconté l'origine du fromage

  

 

 

L'office du tourisme de Honfleur a proposé, vendredi, une conférence sur l'origine des fromages. Elle a été présentée par le guide Philippe Grenier.

« En Normandie, on connaît tous le camembert, le livarot et le pont-l'évêque. Ma passion de collectionner les étiquettes de fromage est venue d'un livre offert sur ce thème, souligne Philippe Grenier. En France, on mange annuellement 26 kg de fromage par personne. »

Les premiers fromages sont nés dans l'Antiquité, les Grecs utilisaient le suc des branches de figuier qui faisaient cailler le lait. Les peuples arabes ont amené le lait de chèvre.

« Sous Charlemagne, les moines ont confectionné des fromages à pâte pressée pour mieux les conserver l'hiver. Munster, en latin, veut dire monastère, décrit Philippe Grenier. En montagne, les fermiers mettaient le lait en commun. Le fromage réalisé devenait le fuit de leur travail. Encore aujourd'hui, dans certaines régions, on achète le fromage en fruiterie. »

source : ouest-france

 
22 février 2015

Première édition tyrosémiophile pour Louis Jouin


Louis Jouin a échangé les étiquettes qu'il avait en double, hier, au gymnase du Québec.

  
 

Louis Jouin a pris part, hier, à la 7e bourse multicollection, au gymnase du Québec. Cet ancien producteur de lait originaire d'Asnières-sur-Vègre collectionne les étiquettes de camembert.

Éleveur bovin durant des années, Louis Jouin a produit des millions de litres de lait. Dans son assiette, le fromage a toujours occupé une place de choix. Mais, à la saveur de ce mets, cet agriculteur retraité préfère de loin la beauté de ses étiquettes. Il en possède 2 000. Et pas n'importe lesquelles. Son truc, c'est le camembert. Une passion qui fait de lui un tyrosémiophile, l'un des rares présents samedi à la bourse multicollection organisée par l'association Kyrielle.

« J'ai débuté il y a trente ans, sans savoir trop pourquoi », explique le collectionneur, qui assistait à sa première édition hier. Parmi ses proches, aucun n'est atteint du virus de la collectionnite. Qu'importe, l'éleveur s'entête. À tel point que les couvercles s'entassent, quand survient l'heure de la retraite. « J'ai passé un hiver à les découper et les classer par thèmes. Je les range dans des albums pour les CD », confie-t-il.

Le Sarthois se déplace, à droite et à gauche, pour dénicher ses trésors. Des copains lui rapportent des boîtes, lors de voyages en France et à l'étranger. Lui-même écume les grandes surfaces, en quête de nouveautés. Et n'hésite pas à mettre son estomac à contribution. « Ma femme est amatrice de camembert, comme moi. À nous deux, on en a mangé un bon paquet ! »

Il adore le camembert « Le Père Noël »

La première étiquette de camembert ronde a vu le jour à la fin des années 1880. Celle qui mentionnait pour la première fois un pourcentage de matière grasse, c'était en 1935. Les plus anciennes possédées par Louis Jouin, elles, datent du début du XXe siècle. Les personnalités y ont la part belle. Le cardinal Richelieu, Henri IV, Saint Louis sur son trône ou César sur son cheval y règnent en maîtres. Le Camembert du Débarquement et celui de 1791 possèdent leur couvercle attitré. La République, symbolisée par un drapeau tricolore, aussi.

Moines, abbayes, églises, vaches dodues et fermiers souriants s'affichent également en pagaille. Louis Jouin avoue un faible pour le camembert Le Père Noël, produit autrefois en Charente-Maritime, ou le camembert Le Voyageur, symbolisé par un personnage, quignon de pain à la main. « Chaque étiquette reflète une époque. Celle-là me rappelle ma jeunesse », explique-t-il.

Des impressions partagées, samedi, avec d'autres tyrosémiophiles, comme Pierre, venu de la Guyonnière. « Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on a, mais ce qu'on n'a pas », tranche ce Vendéen, propriétaire de 30 000 étiquettes. Un avis partagé par les 40 collectionneurs présents, hier, à La Flèche.

Ouest-France / Élisabeth Petit

 
14 Janvier 2015


1er Janvier 2015
           

 

 

                 
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