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22 août 2016 |
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Loir-et-Cher -
Romorantin-Lanthenay - Rencontre Amateurs de fromage du
produit à l'emballage |
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Camembert, tomme, rocamadour… tous les fromages français se
trouvent chez Michel. Ce Romorantinais collectionne les étiquettes de
fromages. |
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C'est une histoire de couple et de passion. Michel Hoiret et son
épouse Françoise collectionnent ensemble, et depuis plus d'une
quinzaine d'années, les étiquettes que l'on trouve sur les boîtes de
fromages français. Ils sont ce qu'on appelle des tyrosémiophiles. « Mon
épouse s'occupe plus des fromages de brebis et de chèvre. Moi je suis
plus camembert et saint-nectaire », explique cet ancien militaire
natif du Massif Central. |
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Plus de 35.000 étiquettes
Une organisation bien rodée qui permet au couple de compter
plus de 35.000 étiquettes de fromages, rangées par départements et
par fabricants dans quatre-vingts classeurs. « L'été on récupère
et l'hiver on les classe ! Nous avons un placard entier dédié dans
notre chambre », sourit-il. Tout petit déjà, Michel s'amusait à
garder les étiquettes de camembert. « Dans les années 50, il y
avait plein de camemberts au mètre carré. Pour trouver des emballages
on allait dans différentes communes, tout le monde en vendait. »
L'idée de commencer une collection leur est venue « comme ça, par
hasard. On s'est dit que ça nous ferait une occupation ». Pas un
repas ne se passe sans que le plateau de fromage ne soit sur la
table. « Nous sommes avant tout des amateurs de bons fromages.
C'est une collection facile mine de rien, il suffit de manger et de
garder les boîtes ! ». La plus vieille étiquette de Michel est
celle d'un camembert de l'époque 14-18 avec le Maréchal Joffre
dessus.
Une passion enrichissante
Des étiquettes il y en a de toutes les formes et sur tous les
supports. Sur du bois, du papier, du papier cristal. Mais aussi des
miniatures et même des très grandes. « Certaines font entre
80 centimètres à 1 mètre de diamètre ! Ce sont celles que l'on
récupère directement sur le lieu d'exploitation », explique
Michel. Brocantes, supermarchés, laiteries ou trocs… tous les moyens
sont bons pour récupérer les étiquettes manquantes. « On cherche
toujours les plus vieilles, celles de la Première Guerre mondiale ».
À travers toutes ces étiquettes, Michel et Françoise explorent le
territoire français et constatent aussi l'évolution des normes.
« On connaît tous les départements et les différentes villes,
rigole Michel. Et puis on constate l'impact de l'Union européenne
aussi. Par exemple pendant la Première Guerre et un peu après,
tous les fabricants mettaient leurs noms sur les étiquettes. Ensuite
il y a eu les grosses entreprises, les multinationales et les normes
européennes que l'on remarque par les codes sur les boîtes. »
Chaque trimestre, Michel reçoit le catalogue des nouvelles
étiquettes du président de l'association nationale des
tyrosémiophiles. « Ça nous permet de voir les dernières nouveautés
et de nous lancer de nouveaux défis », explique Michel toujours à
la recherche d'autres collectionneurs dans la région.
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Michel
Hoiret a classé ses 35.000 étiquettes de fromages dans 80 classeurs.
Supermarchés, brocantes, troc, il est à l'affût de toutes les
étiquettes. |
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repères
Combien ça coûte
les étiquettes ? Vous ne vous ruinerez pas en commençant
une collection d'étiquettes de fromages. Sur le site de vente en
ligne Ebay, les prix respectent le montant donné par Michel Hoiret :
entre 2 et 3 € pas plus. « Ce ne sont finalement que des morceaux
de papier », lance le collectionneur. Certaines étiquettes
dépassent tout de même les 10 €… Michel Hoiret, lui, n'utilise jamais
Internet, il préfère demander aux vendeurs ou le troc.
en savoir plus
Un peu d'étymologie
Un collectionneur d'étiquettes de fromages se nomme un
tyrosémiophile. Cela vient du grec « tyros » qui signifie
« fromage », « semeion » qui signifie « marque » et « philein » qui
signifie « celui qui aime ». Littéralement les tyrosémiophiles sont
ceux qui aiment les marques de fromage. Il en existe plus de
35.000 en France. Il existe également un club national de
tyrosémiophiles.
Margaux Rousset -
http://www.lanouvellerepublique.fr/
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10 août 2016 |
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Roche-la-Molière (Loire)
Jean Paul Royon, collectionneur d’étiquettes
de fromage
Depuis vingt ans, Jean-Paul Royon
s’est pris de passion pour les étiquettes de fromage, particulièrement
celles de La Vache qui rit. Il en possède plus de 5 000.
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Jean-Paul Royon
est atteint de tyrosémiophilie. Rassurez-vous, bien qu’incurable il ne
s’agit pas d’une maladie grave. Ce mot « tout à fait barbare », comme il
l’explique, désigne en fait l’activité de collectionner les étiquettes
de fromage. « Ce mot vient du grec turos qui veut dire fromage, de
semelon, qui veut dire signe et philo, ami, ce qui signifie
littéralement : ami des signes provenant du fromage, soit
collectionneur d’étiquettes qui ornent nos fromages. De toutes sortes
: rondes, carrées, triangulaires, rectangulaires ou ovales »,
explique-t-il.
« En France il y en peut-être 1 500, basés
surtout en Normandie »
Une collection à laquelle se livrent des
milliers de tyrosemiophiles à travers le monde. « En France il y en
peut-être 1 500, basés surtout en Normandie. Dans la région je n’en
connais pas, pourtant on est une région de fromages. »
« J’ai commencé il y a vingt ans », se
souvient Jean-Paul, dont une des filles s’était amusée précédemment à
récupérer quelques étiquettes. Mais c’est dans un salon des
collections à Lyon que le déclic s’est véritablement produit. « J’ai
vu un grand panneau de fromages où il n’y avait que des étiquettes de
Vache qui rit. Je pensais qu’il n’existait qu’une sorte de boîte. »
Le comble c’est donc que cet amateur de
fromage, mais pas du petit triangle de fromage fondu, s’est pourtant
pris de passion pour les étiquettes de Vache qui rit. « J’en ai 3 000.
En tout il y en a plus de 5 000. »
Le Veau qui pleure, une étiquette difficile à
trouverIl tire une fierté toute particulière des
pièces signées, telle La Vache qui rit dessinées par benjamin Rabier,
un célèbre illustrateur de l’époque. »
C’est en 1924 que le visuel de La Vache qui
rit a été mis au point, et le produit a généré ensuite la convoitise
des concurrents. Sollicité par d’autres fromagers, Benjamin Rabier a
réalisé plusieurs autres modèles d’étiquettes. Cela a causé des
déceptions à Jean-Paul Royon.
« Je voulais acheter l’étiquette Le Veau qui
pleure, je l’ai loupée… C’est une étiquette concurrentielle qui est
restée peu de temps sur le marché. »
Mais le tyrosémiophile possède encore bien
d’autres étiquettes suscitant son intérêt.Celles de camembert, de Saint-Paulin… Ou de
chèvres. « C’est de la folie d’avoir commencé les chèvres. Il y en a
beaucoup trop ! » |

Jean-Paul Royon (à gauche) aux
côtés du fromager Philippe Déléage montre une boîte factice de Vache
qui rit, datant de 1925, servant à la décoration des fromageries.
Photo Christine LIOGI
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« Chez moi, c’est un musée », se plaît à dire
en riant Jean-Paul Royon. C’est dans des classeurs qu’il garde ses
trouvailles patiemment dénichées. Des étiquettes, il en a plus de 5
000. Une collection intéressante pour lui. « D’un point de vue
artistique, l’étiquette est porteuse d’une variété de sujets abordés
par nos dessinateurs et graphistes pour assurer la présentation et la
promotion d’un produit. D’un point de vue dictatique, l’étiquette
évoque des informations relatives à la géographie de la France
laitière et fromagère. »
La collection d’étiquettes de fromage peut se
faire de différentes manières. Par exemple pour le camembert, il les
classe par thèmes : les moines, les animaux, les fermières avec les
vaches, les fermières avec le bonnet, la fromagerie… « Dans la région
il est très difficile de trouver des étiquettes », poursuit Jean-Paul,
qui est adhérent du club d’Acquigny et qui écrit régulièrement aux
fromageries régionales. La ferme du prieuré à Saint-Romain-le-Puy,
Guilloteau à Pélussin, Gérentes à Araules qui lui envoient des
étiquettes afin de compléter sa collection. « Je travaille avec des
correspondants, eux aussi collectionneurs : je leur trouve des choses
qu’ils recherchent et ils me trouvent des étiquettes. On se les envoie
: on a confiance. Pas d’argent entre nous : on s’échange. »
Il peut compter également sur son fidèle
fromager, Philippe Déléage et ses vendeuses Christel et Françoise. «
J’ai bien connu le grand-père de Philippe, fromager à Firminy et son
père était un bon copain », ajoute-t-il. En plus des étiquettes de
fromages, il collectionne les objets publicitaires qui s’y rapportent.
« J’ai 1 500 porte-clés, 600 pin’s et 500 factures de fromageries. Car
il s’intéresse par ailleurs aux factures de fromageries des années
1800 -1850. « Elles étaient magnifiques, illustrées avec des fermes,
des vaches : aujourd’hui il n’y a que le tampon. »
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leprogres.fr / JNP juillet 2016 |
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18 juillet 2016 |
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Dans l’album du tyrosémiophile
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La collection de Bernard Wagner
approche les 5.000 étiquettes de fromages. Que des
meusiennes. Photo J.-N.P. |
Tyrosémiophile ? Le mot vous parle ? Oui,
c’est ça, c’est un collectionneur. Mais pas de décapsuleurs, pas de
tyrannosaures, ni même de muselets de bouteilles de champagne, mais
d’étiquettes de fromages.
C’est avec le Barisien Bernard Wagner,
tyrosémiophile de la première heure, que nous avons eu envie de passer
une bonne partie de l’été ; pour partir à la découverte ou à la
redécouverte de la Meuse fromagère.
Passionné comme tous les collectionneurs,
Bernard Wagner est aussi un connaisseur de l’histoire des laiteries
qui ont fait la Meuse.
Aujourd’hui à la retraite, il a débuté sa
collection en 1961, année où il a commencé à travailler dans une…
laiterie. Entre ses débuts comme manœuvre à la laiterie Maison du Val
à Noyers-le-Val et sa retraite dans l’encadrement à la fromagerie Bel
de Cléry-le-Petit, il a amassé près de 5.000 étiquettes de fromages,
que des meusiennes. La plus ancienne de sa collection date de 1895. La
première étiquette ronde de camembert date de 1887.
Membre honoraire de l’association des
tyrosémiophiles de France, notre collectionneur a recensé par moins de
quelque 180 laiteries dans la Meuse. Au début du XXe siècle, la Meuse
en comptait un peu moins de deux cents. Après la Seconde Guerre
mondiale, on en dénombrait moins d’une centaine. Les années 60-70 et
l’arrivée des grandes surfaces ont eu raison des fromageries pour la
plupart très artisanales. Aujourd’hui, on en compte moins de dix.
Parmi les dates marquantes, on en retiendra
deux : 1935 : année à partir de laquelle sont mentionnés les
pourcentages de matières grasses sur les étiquettes. Autre date le 21
avril 1954 avec les mentions des codes des laiteries (55G, 55Y, 55BC…)
qui apparaissent sur les étiquettes (non obligatoires si figurent les
noms et adresses des fabricants).
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L'Est Républicain / JNP juillet 2016 |
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29 juin 2016 |
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Le déjeuner de Pitou |
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Inspirée d’une carte
postale faisant partie d’une série de 10 cartes militaria : "La
journée de Pitou".
1. La ferme !... non, la classe !!!
2. A vos rangs, fixe ! 3. Si c’était seulement la dernière ! 4.
L’oreille à Jules 5. Encore une permission de 24 heures que je
n’avais pas demandée !
6. Dire que j'en ai encore 350
comme ça a manger
7.
C´est de la soupe C’est du rata ! - Ca n´en est pas, mais ça viendra
8. On passe tout de même de bons moments à la caserne, sur le pieu du
copain !
9. Victoire à bien raison ! Un rien
m'habille 10. M’est avis que Mars ne peut rivaliser ! |
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Cette étiquette
de camembert est déposée en 1905 par Alphonse-Louis Lebret, fromager à
Saint-Loup de Fribois dans le Calvados. Par ce graphisme, A. Lebret
fait entrer avant la grande guerre les camemberts dans les casernes.
Beaucoup de détails intéressants
apparaissent sur ce tyrosème :
L’affichette du mur où
figure sur la carte postale "Règlement" est transformée en Menu. La
soupe et le rata sont repris, il manquait juste un dessert.
Les
mots "Rata" (ragoût) et "Pitou" (soldat français), mettent l'argot
militaire en avant, et il le sera davantage encore en 1914-18 par le
langage des poilus.
Au milieu de la "piaule" (de la chambre),
figure un "cabot" (un caporal), en "limace" (en chemise) et en
"falzar" (pantalon) rouge garance. Les "baguettes" (épaulettes)
rouges font parties de l’équipement d’apparat type du "Cab-four"
(Caporal-fourrier ou cabot-four) français de 1867 à 1914, et porté
également par les sous-officiers.
Sur l’étagère, un "kébour" (un
képi modèle 1884) est posé sur une pile de "fringues" (d’habits).
On distingue au bout du "nougat" (fusil Lebel modèle 1886/93) ses
épaulettes rouges et son ceinturon en cuir noir retourné.
On
aperçoit aussi sur le "plumard" (le lit) une capote modèle 1877 et à
côté "l’azor" (le sac à dos) qui renferme le "barda" (l’équipement du
soldat).
Lorsque "le fiflot" (le soldat
français) se becquete des clarinettes (n’a rien à manger), un gros
morceau de "bricheton" (de pain) et un "maous" (bon) "calendos" de la
marque "Le Bret" permet de bien "se les caller" (bien manger). |
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18 mai 2016 |
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Le Pierrot Cointreau |
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Une photographie du mime Najac qui rigole avec son lorgnon, réalisée
en 1898 par Nadar, est exposée au Musée du Cointreau
à Saint-Barthélemy-d'Anjou.
Cette
photographie a été la source d'inspiration de l'illustrateur Tamagno,
qui à donné naissance au célèbre visage de pierrot, qui représente
maintenant l'emblème du Cointreau, cette liqueur à base d'orange créée
par Edouard Cointreau.
La fromagerie de Noiron s'est appropriée
dans les années 1960/70 cette imagerie en reprenant un pierrot myope
seulement de l'oeil droit, et goutant avec sa langue un délicieux
camembert. |
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17 mai 2016 |
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Une devinette
Claude Hopquin
se demandait de quelle fromagerie provenaient ces départements en
plastique rigide.
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Ces pièces se trouvaient dans des boites de fromages des
années 1966/67
diffusées par les fromageries Besnier (aujourd'hui groupe Lactalis,
marques Président, Lanquetot...).
Chaque pièce indique le nom du département et celui de sa préfecture,
avec une illustration en relief typique du département.
Chaque pièce mesure 6 à 8 cm en moyenne. Le jeu complet compte 88
départements et mesure 45 x 45cm
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