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En Sarthe, Claude Chapoule est connu en pays de Sillé, mais peu de
personnes savent qu'il collectionne les étiquettes de fromage par
milliers.
Claude
Chapoule n’est autre que le président du club de pétanque de
Rouessé-Vassé (Sarthe). Quand il fait beau, il taquine volontiers le
cochonnet ou jardine à deux pas de ses moutons. Et il consacre le reste
de son temps à une de ses passion : la tyrosémiophile. En somme, il
collectionne respectivement les étiquettes de fromage.
« J’ai
plus de 20.000 étiquettes de fromage de diverses marques et dimensions.
Cette passion me permet de
passer
l’hiver bien au chaud. Je suis toujours preneur de nouvelles étiquettes.
C’est le côté esthétique de l’objet qui m’intéresse », explique l’homme
toujours bon pied, bon œil.
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En matière
d’étiquettes et de fromages, Claude Chapoule est incollable. Une fois,
lors d’une animation commerciale dans une grande surface, à Alençon, le
Rouesséen avait réponse à tout. Il était revenu de l’Orne avec un beau
morceau de fromage dans son escarcelle.
« Il y avait des fromageries un peu partout en Sarthe et Mayenne. Celle
de Rouez intitulait La laiterie-fromagerie des Alpes mancelles. Elle a
été créée en 1924 par la Société Guyonnaud et Chatany. Elle a été
reprise par Roger Chatany en 1939 puis par Besnier en 1965. Il a compte
jusqu’à 120 salariés. Il y avait aussi une fromagerie à
Torcé-Viviers-en-Charnie, dont le patron était le Père Magloire. Elle
fabriquait le véritable camembert (du Père Magloire), soit 300 fromages
par jour. J’ai des étiquettes de cette marque datant de 1930. Ce sont
des pièces extrêmement rares », fait savoir M. Chapoule.
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Exquis, un des fromages qui a fait la réputation de la fromagerie
Besnier de Rouez-en-Champagne. ©Chafik Aouni |
Comment arrive-t-on à la passion de la tyrosémiophilie ? « J’ai
travaillé plusieurs années, à la literie fromagerie Besnier, à
Rouez-en-Champagne, jusqu’à sa fermeture en 1987. J’ai trouvé que les
étiquettes de fromages étaient belles. J’ai commencé à les
collectionner. Je fais partie du Club Tyrosémiophile de France depuis
54 ans ! On y change nos étiquettes et entre nous, nous parlons de notre
passion, jamais d’argent. D’ailleurs, il est interdit de vendre et
acheter dans notre association. »
« Aujourd’hui, souligne-t-il, seules deux grandes fromageries
industrielles ont su résister. Il s’agit de Bel Evron et Bel Sablé ».
Comment voulez-vous gouverner un pays avec 1 200 variétés de fromages !
Bien sûr, il y a quelques fromageries
artisanales, dont les produits se vendent notamment sur les marchés.
C’est le cas à Sillé-le-Guillaume, tous les mercredis.
« Un pays qui produit
plus de 365 sortes de fromages ne peut pas perdre la guerre ! » Depuis
ce discours du Général de Gaulle, les fromages ne cessent de se
multiplier.
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26 avril 2024 |
Insolite. Qu'est-ce la tyrosémiophilie ?
Cette passion dévorante qui fait découvrir à
René la France à travers .... ses fromages
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Écrit par Sardain Claire
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La plus grande des étiquettes de fromages de René est aussi sa
préférée car elle est rare. • © FTV
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Tout le monde connaît les collections de timbres ou de fèves des
rois, Mais avez-vous déjà entendu parler de la tyrosémiophilie ?
Derrière ce nom barbare se cache un collectionneur d’étiquettes de
fromages. À Albi (Tarn), un retraité les garde précieusement. Il en
compte près de 35.000.
La tyrosémiophilie consiste à collectionner des étiquettes de
fromages. Rencontre avec un retraité à Albi dans le Tarn. Cet ancien
gendarme possède plus de 34.000 étiquettes qu'il conserve
religieusement.
34.500 étiquettes de
fromages
"Les Alpes, Pyrénées, Livarot, certaines marques",
Réné égrène la longue liste des origines de sa collection, bien rangée
et minutieusement classée. Car René a une passion dévorante : la
tyrosémiophilie. Il ne possède pas moins de 34 500 étiquettes de
fromages dans ses 82 classeurs.
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"J’enregistre sur Excel chaque étiquette", explique René.
"Et une fois qu’elle est classée, je n'ai plus à m'embêter. Je
regarde sur mon ordinateur, je recherche le classeur numéro tant et je
la retrouve." La passion des étiquettes de fromages l'a pris à la
retraite.
Une passion qui se partage
La tyrosémiophilie vient du grec et de l'association de deux mots :
tyros, qui signifie fromage et Philos qui signifie ami. Tout a commencé
en l'an 2000 pour cet ancien gendarme. René retrouve un début de
collection d’étiquettes de sa fille et décide de la continuer. Comme
pour les cartes Pokemon ou les feuilles Diddl, l’octogénaire échange ses
doubles pour agrandir sa collection.
Ça a démarré timidement", reconnaît René. "Puis, à force
d’être connu, la zone s’est agrandie. J’ai eu des dons, des appels, des
échanges, des connaissances étrangères aussi. Et là, on monte vite en
puissance. Et maintenant quand même ça se stabilise."
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René collectionne des étiquettes de fromages français mais aussi du
monde entier. • © FTV
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René, retraité de la gendarmerie, s'adonne à la tyrosémiophilie
depuis 24 ans. • © FTV
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Et les fromages alors ?
Parmi tous ses trésors, quelques-uns sortent du
lot. René nous présente une immense étiquette de Cantal fabriqué à 100%
avec du lait de Salers : "Celle-là beaucoup ne l'ont pas",
affirme-t-il avec fierté. "C'est la coopérative de fabrication qui
me l’a offerte, donc elle fait partie de mes chouchoutes, ne serait-ce
que par sa taille." Mais alors, pour arriver à une telle
collection, Réné a-t-il dû déguster tous ces fromages ?
Pas forcément à en croire la réponse du
retraité : "Ah non ! Le choix d’une étiquette, ce n’est pas le fromage",
explique René. "C'est l’étiquette qui m’intéresse." Il avoue tout de
même en riant "J'aime aussi le fromage, mais à la fin des comptes, ce
serait vraiment laborieux d'en manger autant, voire déconseillé pour le
cholestérol."
Dans le Bureau de Réné, il reste encore un
peu de place pour tenter de se rapprocher de la plus grande collection
en France : 250.000 étiquettes de fromages.
(Article écrit en collaboration avec Marie
le Bobinnec)
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Source : france3-regions.francetvinfo.fr |
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18 avril 2024 |
Cet Albigeois a accumulé
une collection de 35 000 étiquettes de fromages |
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Article de Ilona San - ladepeche.fr |
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René Souplet, ancien gendarme s’est pris de passion pour les
étiquettes de fromages. Dans sa collection, il en compte près de 35 000.
Une passion qui a démarré un peu par hasard. |
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Avez-vous
déjà entendu parler de la tyrosémiophilie ? C’est l’activité qui
consiste à collectionner des étiquettes de fromages. L’Albigeois, René
Souplet, en a fait sa passion. Depuis près d’un quart de siècle, il ne
compte ni son temps, ni ses efforts.
"Une collection n’est jamais
terminée"
Cette passion lui est venue en
2000, au tournant du millénaire, presque par hasard, dans un
étrange concours de circonstances. Alors tout jeune retraité, René
Souplet découvre des boîtes de fromages et une série d’étiquettes que sa
fille avait gardées dans les années 1980, sans but précis. Ce petit
butin d’une centaine de vignettes était stocké dans son garage. "J’ai eu
envie de donner suite au travail de ma fille, parce qu’une collection
n’est jamais terminée", indique ce Lorrain d’origine. Il décide de s’y
intéresser et de lui donner une destinée.
Il entame des recherches sur
Internet et découvre que cette passion pour les étiquettes de fromage
fait l’objet d’une discipline à part entière. Il existe même un Club
Tyrosémiophile de France. "Le club m’a orienté et a été de très
bon conseil. J’ai gagné des contacts et participé à de nombreux
échanges", précise ce gendarme à la retraite.
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"Toute occasion est bonne pour
le recueil d’une pièce"
Un quart de siècle plus tard,
René Souplet est désormais reconnu dans la région voire nationalement.
De nombreuses connaissances se sont mises au service de sa passion : ses
amis, sa famille, des voisins, des donateurs anonymes lui procurent ses
précieuses étiquettes. Même un supermarché les conserve pour lui. Cela
lui a permis de rassembler 34 500 étiquettes différentes, dont 1 400
étrangères. Sa collection recense des étiquettes venues d’Italie,
d’Espagne, de Suisse, de Hollande… "Toute occasion est bonne pour le
recueil d’une pièce", explique l’ancien secrétaire départemental de la
Banque Alimentaire du Tarn.
Une passion remplie
d’organisation
Une aussi grande collection,
demande une sacrée organisation et motivation ! Les images sont stockées
dans 82 classeurs bleus alignés sur les étagères de son petit bureau.
Les étiquettes sont classées par catégorie, par code postal, par
fabricant et ensuite par ordre alphabétique. Une organisation que René
Souplet est fier de montrer avec sourire avant d’allumer son ordinateur
pour dévoiler son tableau Excel sur lequel tout est également archivé.
Chaque connaisseur a ses pièces
favorites. La préférence peut aller des stars comme "La Vache qui rit"
aux meules de Beaufort affichées sur son mur. Mais pour René, les
vignettes les plus anciennes sont ses favorites, "ce sont les plus
marquantes parce qu’elles se font rares". Mais pas que, "j’aime aussi
celles qui représentent quelque chose de plutot original, qui change de
l’ordinaire et qui apporte de la variété". Outre les illustrations qui
attirent l’œil, il admire "l’histoire qui se cache derrière chaque
étiquette. Quelque part, cela retrace l’histoire du fromage, sa
fabrication, sa construction et sa localisation".
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Source :
ladepeche.fr |
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27 mars 2024 |
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La tyrosémiophilie, vous connaissez ?
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Article de Frédéric Coutisson - hebdo-ardeche.fr /
La Voulte-sur-Rhône (Ardèche - 07) |
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Des
boîtes à chaussures aux classeurs, la Voultaine a entrepris un minutieux
travail de classement de son millier d'étiquettes. |
Le 27 mars approche. Date peu connue,
c'est pourtant le jour où l'on célèbre un produit qui fait rayonner
la France dans le monde entier : le fromage. Les tyrosémiophiles,
eux, en savent quelque chose.
Savez-vous ce que cachent des
mots aussi étranges qu'appertophile, lincudinophile,
libellocénophile ou fibulanomisyophile ? Ces curieux vocables
désignent des collectionneurs. Ainsi, un appertophile collectionne
les ouvre-boîtes ; un lincudinophile collectionne les enclumes ; un
libellocénophile, des menus de restaurants ; et un
fibulanomisyophile, des agrafes de vêtements. Quant à Geneviève
Patou (nom d'emprunt), qui coule une retraite paisible sur les
hauteurs de La Voulte-sur-Rhône, elle est tyrosémiophile.
C'est-à-dire qu'elle collectionne...
À marquer d'une pierre blanche
Le 27 mars n'est pas la date la plus
connue du calendrier, loin s'en faut. Pourtant, c'est un jour que
tous les Français devraient marquer d'une pierre blanche, tant ce
que l'on célèbre fait partie du patrimoine national. De quoi
s'agit-il ? Devinette : les Français en consomment plus de
27 kg/pers chaque année, soit une des plus importantes consommations
au monde ; on en dénombre environ 1 200 variétés différentes
réparties sur tout le territoire ; et l'Hexagone est le pays qui
protège le plus ce précieux trésor, à grands coups d'AOC
(appellations d'origine contrôlée), d'AOP (appellations d'origine
protégées), d'IGP (indication géographique protégée) ou autre Label
rouge... c'est... c'est... le fromage !
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Drôles de trophées
Voilà. Vous avez sans doute maintenant
trouvé ce qu'un tyrosémiophile collectionne : les étiquettes de
boîtes de fromage. "Je ne sais pas combien j'en possède, explique
Geneviève, mais je dirai au moins mille. Je suis en train de les
compter." Soigneusement rangée dans des boîtes à chaussures, Geneviève a
depuis quelques temps a entrepris un minutieux travail de recensement de
ses trésors. Enfin, trésors... ne nous emballons pas. Car, s'il existe
des collections dont certaines pièces font trembler les enchères
(timbres rares, pièces de monnaie anciennes), la tyrosémiophilie
n'enflamme pas les compteurs. Ça n'est du reste pas pour spéculer sur
des étiquettes de Vache qui rit ou de boîtes de Camembert que Geneviève
s'est un jour mise à conserver ces drôles de trophées. Sa passion lui
vient directement de l'enfance.
Morceaux d'enfance
"J'ai commencé très jeune, se
souvient-elle, maman apportait toujours le fromage dans sa boîte, avec
la plupart du temps un dessin sur l'étiquette." C'est aussi simple que
ça. Proust a ses madeleines, Geneviève ses fromages. Des petits morceaux
d'enfance que cette institutrice à la retraite de bientôt 65 ans
conserve dans des boîtes à chaussure depuis l'âge de 10 ans. "Au départ,
je ne m'étais même pas rendue compte que je constituais une collection.
C'est en constatant un jour que j'en avais des pleines boîtes, que j'ai
commencé à trier par département, et voilà." Sa collection s'étoffe
régulièrement, par des trouvailles personnelles ou les dons de généreux
mécènes. "Parfois, je demande aussi des étiquettes au fromager, chez
lequel j'aimerais un jour exposer ma collection." Toutefois, Geneviève
le confie, du fromage ou de son étiquette, c'est bien le premier qu'elle
préfère. |
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Source :
hebdo-ardeche.fr |
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